Intervention de Philippe Gomes

Séance en hémicycle du 14 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendement 1155

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

La sécurité dans les établissements scolaires est un vrai sujet. Nous avons d'ailleurs débattu il y a peu de temps d'une proposition de loi sur cette question.

Les enfants sont victimes de ces faits de violence, y compris ceux qui en sont les auteurs, car ce sont des enfants en souffrance. Je pense aussi aux enfants qui ne viennent plus au collège ou au lycée parce qu'ils y sont harcelés. Il y a aussi, bien évidemment, les familles, qui souffrent elles aussi de cette situation, sans oublier les établissements dans lesquels ces violences se produisent, qui se retrouvent « blacklistés » ; les familles du quartier essayent de les éviter. Je suis donc très heureux que, dans ce rapport annexé, on ait prévu un paragraphe à ce sujet.

En revanche, sa formulation me laisse un peu perplexe : « Les violences en milieu scolaire, dont les origines sont plurielles requièrent en effet un traitement global et une action de long terme et non une approche uniquement sécuritaire qui n'est pas suffisamment efficace. » Certes, les origines de la violence sont plurielles. Quant à cette « approche uniquement sécuritaire », encore faudrait-il expliquer de quoi il s'agit. De plus, elle est mise en opposition avec le traitement global et l'action de long terme. Je suppose que cette phrase, telle qu'elle existe aujourd'hui, est à prendre ou à laisser ; nous la prendrons donc, mais je trouve que la formulation n'est pas particulièrement heureuse.

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