Intervention de Marie-Christine Dalloz

Séance en hémicycle du 28 mars 2013 à 21h45
Recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Tout au contraire, cela conduit à exclure le raisonnement qui nous est aujourd'hui proposé !

En premier lieu, tout l'exclut au regard des textes. Ainsi, l'article 16 du code civil dispose : « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. »

L'article 18 de la convention d'Oviedo de 1997, ratifiée en décembre 2011 par la France, notamment par l'excellent ministre des affaires européennes de l'époque, Jean Leonetti, indique : « Lorsque la recherche sur les embryons in vitro est admise par la loi, celle-ci assure une protection adéquate de l'embryon. »

La directive européenne de 2010 fixe aux États l'objectif du remplacement total, par des méthodes alternatives, de la recherche sur l'animal, y compris sur les formes « embryonnaires et foetales ».

Il en va de même de la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne. L'arrêt Thomson a confirmé en 2008 que l'embryon humain doit bénéficier d'une protection au nom du principe de la dignité humaine.

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