Intervention de Sébastien Denaja

Séance en hémicycle du 28 mai 2013 à 21h30
Réforme du conseil supérieur de la magistrature — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Denaja :

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, mes chers collègues, en bon républicain, je considère que ce sont des principes simples qui doivent guider notre philosophie et notre action politiques. Parmi ces principes, il en est un qui devrait s'imposer comme une évidence, c'est que la justice doit être la même pour tous et partout, que l'on soit de Neuilly ou de Bobigny.

Pourtant, il est arrivé, même dans un passé assez récent, que la volonté des magistrats de rendre une justice impartiale ne puisse surmonter ni les portes de certains hôtels particuliers, ni les obstacles de certains hippodromes, ni certains sommets de l'Himalaya.

Nous ne pouvons plus accepter que perdure une justice à plusieurs vitesses. C'était là l'essence même de la proposition 53 – puisque, aujourd'hui, tout le monde connaît les numéros par coeur – du candidat François Hollande : mettre la justice à l'abri de l'ère du soupçon pour entrer dans l'ère de la transparence.

Dois-je rappeler qu'entre 1997 et 2002, lorsque Lionel Jospin était Premier ministre, et depuis un an déjà, le Gouvernement a respecté scrupuleusement l'indépendance de la justice ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion