Intervention de Jean-Marc Germain

Séance en hémicycle du 17 octobre 2012 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017 - projet de loi de finances pour 2013

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain :

Pour chaque euro dépensé, nous nous demandons : est-ce utile ? Si c'est utile, on garde ; si cela ne l'est pas, on coupe. C'est ainsi qu'ont été dégagés 10 milliards d'euros d'économies dans ce budget pour 2013.

Autre approche pour les dépenses, autre approche aussi pour les recettes. Notre conception des efforts, c'est la justice. La justice, pour nous, c'est que les grandes entreprises contribuent plus que les petites, que les hauts revenus et les gros patrimoines soient davantage sollicités que les petits, que les entreprises qui créent, innovent, investissent et embauchent soient encouragées et que celles qui spéculent et délocalisent soient dissuadées.

Voilà quel est notre horizon fiscal. Chacune des dispositions de ce PLF nous en rapproche. Chacune des propositions du PLFSS nous en rapprochera. Et chacune des décisions que nous prendrons tout au long de ce quinquennat nous en rapprochera plus encore.

Chers collègues, je voterai pour ce budget parce qu'il est conforme à nos convictions et à l'intérêt du pays. Je l'approuverai parce qu'il affronte les urgences et prépare l'avenir. Je l'approuverai parce qu'il est sérieux et juste.

Nous demandons 30 milliards d'euros, c'est beaucoup. Mais nous demandons à ceux qui ont beaucoup reçu au cours des dernières années : cessez de nous parler de matraquage ; c'est du rattrapage. Nous demandons beaucoup à ceux qui ont beaucoup.

Cet effort est demandé pour une grande cause : le redressement du pays. Cet effort a un nom, non pas « pigeon » mais « patriotisme fiscal ». Au bout de cet effort, je vous dis ma conviction, il y aura la réussite. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

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