Intervention de Francis Vercamer

Séance en hémicycle du 29 octobre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Fiscalité

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

, la promesse de pause fiscale du Président de la République s’est évanouie pour 2014.

Vous avez décidé de frapper les classes moyennes et, même, jusqu’à nos concitoyens les plus modestes en taxant l’épargne salariale, l’assurance vie et même l’épargne logement.

Vous voulez taxer toujours plus et toujours plus de Français pour compenser l’incapacité du Gouvernement à décider de réformes structurelles. Tout au long des débats, le Groupe UDI vous a pourtant mis en garde contre ce véritable hold-up sur l’épargne des Français et sur sa rétroactivité. Vous vous êtes pourtant obstiné, vous avez âprement défendu cette mesure et vous l’avez fait adopter.

Mais à peine était-elle votée qu’en moins de vingt-quatre heures vous avez subitement fait volte-face en découvrant ses conséquences désastreuses. Vous nous promettez maintenant de la retirer au Sénat alors que nous savons bien que vous n’y avez pas la majorité nécessaire.

Vous ne pouvez plus cacher votre impréparation sur un sujet pourtant essentiel pour la vie quotidienne de nos concitoyens. Vous ne pouvez surtout plus cacher l’état de panique qui s’est installé dans vos rangs face au ras-le-bol fiscal des Français.

Sommet de l’incohérence et situation inédite : vous vous apprêtez donc, mes chers collègues de la majorité, à approuver dans quelques instants un budget dont vous rejetez pourtant l’une des principales mesures fiscales, toujours présente dans le texte, et qui n’a d’ailleurs plus l’aval du Gouvernement !

Au-delà de cette polémique, monsieur le ministre, nous vous demandons d’être honnête vis-à-vis des Français. Par quelle autre taxe allez-vous remplacer celle que vous supprimez et compenser le déséquilibre ainsi provoqué ?

1 commentaire :

Le 31/10/2013 à 23:59, Anonyme a dit :

Monsieur le député je m'adresse à vous en écho à votre indignation.

Et si pour changer on essayait d' en finir avec le gaspillage. Si l' on pouvait commencer par là au lieu de chercher à toujours inventer de nouvelles façons de prendre l'argent des contribuables, des épargnants, des consommateurs, des conducteurs, des retraités, des malades, et qui parfois oh malheur, sont les mêmes à qui l' on fait toutes les poches ! L'argent est gaspillé partout parce qu' il semble plus facile de créer de nouvelles manières de ponctionner que de réformer les désordres anciens que l' on ne sait plus comment aborder ni oser réformer. Où est le courage politique dans tout cela ? Il est plus facile de parler à la tribune (ou écrire comme je le fais ici mais je ne suis pas autrement acteur de la vie publique) que de se lancer dans les vrais chantiers pour dépenser mieux, mais il faut au préalable avoir su corriger la gabegie et avoir stoppé l'hémorragie.Nombreux sont ceux qui ont les compétences encore faudrait-il les interpeller, leur demander assistance et ne pas croire que seuls les élus détiennent la Vérité et le savoir-faire. On l' a vu avec le déficit public dont les gouvernements successifs et leur majorité sont responsables ..."mais pas coupables" ni aucunement redevables. Et l'on continue à inventer de nouvelles saignées...

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