Intervention de Thierry Braillard

Séance en hémicycle du 7 février 2014 à 9h30
Formation professionnelle — Article 10

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Braillard :

Non seulement je ne vous ai pas interrompu, monsieur Germain, mais nous sommes dans la même majorité, me semble-t-il ; nous pouvons donc tout de même essayer de penser dans la même direction !

La démocratie sociale, c’est important : il y a eu l’accord national interprofessionnel, qui a débouché sur la loi relative à la sécurisation de l’emploi ; il y a cet accord, qui nous a amené la loi sur la formation professionnelle. Dès que l’on accomplit une action, dès que l’on vote une loi, concernant par exemple le contrat de génération, alors oui, on fait confiance au dialogue social pour que les choses avancent. Et si elles n’avancent pas ? Ce gouvernement a décidé de faire de l’emploi la plus importante de ses priorités ; puisque cela n’avance pas, on crée les conditions, par cet amendement, pour que les choses s’accélèrent. Le constat est en effet établi : les entreprises de 50 à 300 salariés ne signent pas suffisamment de contrats de génération. Grâce à cet amendement, le verrou va sauter, et les choses vont aller en s’améliorant.

M. Cherpion a demandé qui pouvait embaucher avec une aide de 4 000 euros : mais, mon cher collègue, c’est déjà important que le Gouvernement adopte ce genre de dispositions incitatives ! S’il ne faisait rien, ne seriez-vous pas le premier à le dénoncer ?

Nous avons décidé que la bataille, c’était l’emploi.

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