Intervention de Frédéric Lefebvre

Séance en hémicycle du 25 juin 2014 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Article 4 et état b

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Lefebvre :

Les paroles qui viennent d’être prononcées sont très justes. J’ai noté avec attention la prudence de Mme la rapporteure générale, et je pense qu’elle a eu raison. Les commissions de bourses se sont réunies bien après le questionnaire, et elle l’a presque reconnu dans ses propos. Et l’on constate tous combien la baisse est au rendez-vous.

Comme l’a dit M. le secrétaire d’État, les 9 millions d’euros qui ont été produits par un effet de change favorable, devraient, comme vient de le souligner notre collègue Sergio Coronado, être mobilisés pour tenir l’engagement qui avait été pris. Nous avons de plus en plus d’enfants à scolariser et de moins en moins d’argent. Je ne conteste pas les chiffres du secrétaire d’État sur le montant des bourses elles-mêmes, mais puisqu’il n’y a plus la prise en charge, et donc la gratuité qui devait s’ajouter aux bourses, les familles connaissent en réalité une baisse extrêmement sensible.

Je souhaiterais que chacun, sur ces bancs, réfléchisse au fait que les professeurs qui sont détachés de France pour aller dans les lycées à l’étranger ne sont plus capables de scolariser leurs propres enfants dans les établissements dans lesquels ils enseignent. C’est la réalité que nous vivons et qui est en train de s’aggraver et qui fait que la place de notre pays dans le monde, qui passe notamment par sa capacité de rayonner par son éducation et sa culture, est aujourd’hui remise en cause. Il y a un effet de change favorable : mobilisons ces sommes sur les bourses.

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