Intervention de Pascal Cherki

Séance en hémicycle du 25 juin 2014 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Article 4 et état b

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Cherki :

Monsieur le secrétaire d’État, je crois que nous touchons là aux limites de l’exercice. Que penser quand le nécessaire effort de respect de nos engagements européens – lesquels sont assez flexibles puisque nous sommes désormais passés maîtres dans la capacité d’obtenir des délais, ce qui est une bonne chose – percute des engagements très importants au niveau national comme international ? Dans un magazine à grand tirage de la presse populaire, notre ministre des affaires étrangères a, avec beaucoup de courage, donné de sa personne en posant pour essayer de sensibiliser l’opinion publique française à la défense du climat. J’estime que c’est un juste combat, mais il ne faudrait pas qu’il soit pollué – excusez mon mauvais jeu de mots – par des décisions d’une importance plus relative qui viendraient ternir la force de cet engagement.

Compte tenu de l’urgence écologique et de la nécessité de sensibiliser nos partenaires, d’Europe et d’ailleurs qui ne sont pas aussi en pointe que nous dans ce combat, supprimer 220 millions d’euros de crédits dans le budget de l’écologie est un mauvais signe. À titre personnel, j’estime que le Gouvernement s’honorerait en rétablissant ces crédits et nous savons qu’il peut le faire car il a déjà fait des gestes analogues.

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