Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 25 juin 2014 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Article 4 et état b

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

Je vais vous donner deux exemples qui correspondent à des annulations de crédits : 18 millions d’euros sont annulés en raison d’une sous-consommation des crédits destinés au plan de prévention des risques technologiques ; 12 millions d’euros sont annulés, conséquence mécanique de la mise en place de la nouvelle tarification du réseau ferroviaire prévue par le décret du 20 janvier 2012. Ce sont des économies liées à l’exécution constatée au cours de l’année. Elles ne remettent pas en cause les programmes. Elles consistent tout simplement à tirer les conséquences du fait que des programmes ne vont pas être exécutés, ce qui est de bonne gestion. En juillet, on peut prévoir que des crédits ne seront pas consommés, nous les annulons donc.

Le reste peut faire l’objet de débats politiques sur le choix des priorités. Mais encore une fois, si l’on additionne toutes les priorités, je ne vois pas très bien comment l’on pourrait répondre à l’objectif de maîtrise des dépenses publiques. Je serai peut-être amené à répéter plusieurs fois cet argument. J’avais évité de le faire trop souvent depuis le début de nos débats, mais je crois qu’il faut à un moment donner en avoir conscience.

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