Intervention de Isabelle Le Callennec

Séance en hémicycle du 2 juillet 2014 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificative pour 2014 — Après l'article 12

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Je veux juste vous rappeler nos débats. Lorsque nous avons examiné la réforme des retraites, cette difficulté de mise en oeuvre, nous l’avions pointée. Nous l’avions dit et redit. Aujourd’hui, nous nous trouvons dans la situation que nous avions décrite, et le Premier ministre est obligé, s’il veut avoir quelque représentation patronale à la conférence sociale de la semaine prochaine, de revenir sur ce à quoi vous étiez attachés.

Nous aussi, nous sommes attachés à la prévention, j’y reviendrai. On sait bien que la santé au travail est importante. Cela fait faire des économies à notre système de santé et surtout c’est bon pour les entreprises. Les chefs d’entreprise n’ont aucun intérêt à l’absentéisme, ni à laisser se dégrader la santé de leurs salariés.

Nous vous l’avions dit et c’est cela qui me peine dans cet hémicycle, depuis deux ans que je suis députée : parce que les amendements venaient de nous, parce que l’avertissement venait de l’opposition, vous avez écarté d’un revers de main tout ce que nous annoncions et qui s’est finalement réalisé. J’espère qu’à l’avenir, vous entendrez davantage, lorsqu’on vous dira qu’une réforme est difficile à mettre en oeuvre.

Sans compter le coût. Les cotisations concernent toutes les entreprises et sont plus importantes pour celles qui présentent des facteurs de pénibilité.

Encore une fois, il y a un affichage, et après vous êtes obligés de reculer : mais c’était fatal !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion