Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du 7 juillet 2014 à 21h30
Agriculture alimentation et forêt — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Tant que je dispose d’un peu de temps de parole et quoique je ne sache pas si je m’exprime à l’article idoine, comme nous venons de parler des forêts, des pâturages et des biens communaux, je souhaite dire à M. le ministre – qui le sait – et à M. le rapporteur – qui fait un excellent travail – que les territoires de montagne ne sont plus entretenus, ce qui est à mon avis – quoique aucun climatologue n’en tienne compte – à l’origine des grandes catastrophes que nous connaissons aujourd’hui.

Partez du sommet d’une montagne où coule un petit ruisseau puis descendez jusqu’à la Loire ou à la Seine ! Nous n’avons plus le droit de toucher au lit du gave ou du fleuve, qui monte jusqu’à ce que la place vienne à manquer pour que l’eau s’écoule, surtout lorsqu’elle s’abat violemment comme nous venons de le voir à l’intérieur du Pays Basque où elle a tout dévasté.

En même temps, la loi sur l’eau interdit que l’on coupe la végétation autour des cours d’eau. Or, dans ma jeunesse – je ne dois pas être le seul – je nettoyais avec ma famille le bord du gave car nous avions besoin de bois pour nous chauffer – même si ce n’était pas souvent le meilleur. Les cours d’eaux n’étaient pas canalisés mais naturels. On y voyait, au fond, les jolies pierres et l’eau s’écoulait tranquillement. Lorsque le niveau montait, pas de dévastation ni de coûts faramineux, les choses se passaient au mieux, même s’il pleuvait fort.

Ce n’est peut-être pas à cet article que je devrais le dire, monsieur le ministre…

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