Intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet

Séance en hémicycle du 1er octobre 2014 à 21h45
Transition énergétique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Kosciusko-Morizet :

Il est indispensable que la complexité des différentes étapes, aux plans technique et administratif, ne soit plus à la charge des propriétaires, mais assurée par la puissance publique et non pas laissée à l’initiative commerciale privée, par ailleurs insignifiante dans ce domaine. C’est cela, un service public efficace de la performance énergétique.

Enfin, c’est l’échec d’un projet de loi sans vision d’avenir. Il s’appuie sur une conception traditionnelle, pour ne pas dire passéiste, qui écarte tout ce qui pourrait en faire la modernité. J’ai déjà relevé combien la combinaison de la révolution numérique et de la transition énergétique était la grande absente du texte. Je regrette, à titre d’exemple supplémentaire et pour conclure, de n’y rien lire sur les smart cities, ces villes modernes capables de mettre en oeuvre des infrastructures communicantes et durables pour améliorer le confort des citoyens. Comment s’organise-t-on aujourd’hui pour associer tous les acteurs et faire des quartiers beaucoup plus intégrés, dans lesquels la vie, dans toutes ses dimensions, soit beaucoup plus économe en termes de flux de matière et d’énergie ?

C’est dans cet esprit et après une large concertation que nous avions lancé les appels à projet sur les éco-quartiers dans le cadre du Grenelle de l’environnement. Je regrette, madame la ministre, que cet esprit-là ne souffle plus.

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