Intervention de Jean Grellier

Séance en hémicycle du 5 novembre 2014 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Économie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Grellier :

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires économiques, mes chers collègues, lors de l’examen en commission élargie des crédits de la mission « Économie », j’ai, en tant que rapporteur pour avis sur le budget de l’industrie, mentionné les auditions des chefs de file des 34 plans de la nouvelle France industrielle. J’ai insisté sur la cohérence et la complémentarité de ces plans avec les 14 filières stratégiques industrielles définies par le Conseil national de l’industrie.

Vous avez, monsieur le ministre, répondu favorablement à ma proposition de désigner des correspondants parlementaires pour chacun des comités stratégiques de filières. Je vous en remercie.

J’ai également auditionné les deux médiateurs : inter-entreprises d’une part, et des marchés publics d’autre part. Ils m’ont indiqué, l’un comme l’autre, les grandes lignes de leur action. Ils ont insisté sur l’augmentation importante du nombre de dossiers qu’ils sont appelés à traiter.

Quel regard portez-vous, monsieur le ministre, sur les actions et les missions de ces deux médiations ? Quelles sont leurs perspectives d’avenir ?

Par ailleurs, dans le cadre de ces mêmes auditions, il nous est apparu nécessaire de privilégier et de soutenir les filières liées aux industries de la santé.

Comme cela a été fait avec les industries de la défense et le « pacte défense - PME », n’y aurait-il pas lieu, monsieur le ministre, d’engager une action de type « pacte santé - industrie », en accord avec votre collègue Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé ?

Cette initiative permettrait d’exaucer le souhait des industriels du secteur, y compris ceux qui sont mobilisés sur les trois plans industriels spécifiques, et de faire en sorte que, là aussi, la production industrielle française soit en mesure de mieux répondre à la demande. Elle lui permettrait aussi d’être mieux considérée par l’ensemble des structures décisionnaires de tous les secteurs de la santé.

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