Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 5 novembre 2014 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Économie

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Monsieur le député, je vous remercie d’abord pour le travail qui a été effectué dans le cadre des 34 plans et de la revue que vous avez pu, en effet, conduire.

Je réitère ma volonté d’associer plus étroitement le Parlement à ce travail. J’attends donc les retours de la commission des affaires économiques – je parle sous l’oeil bienveillant de son président – pour que les nominations puissent être effectuées et que l’intégration de nos travaux communs puisse être renforcée.

Par ailleurs, pour ce qui est des médiateurs que vous évoquez, leur travail doit être pris en compte dans les différentes composantes de l’action du ministère, d’une part dans le travail sur les plans, d’autre part dans les échanges réguliers qu’ils doivent avoir, tout particulièrement, avec le Conseil national de l’industrie.

Filière par filière, nous devons en effet, vous l’avez évoqué, mieux intégrer le travail des médiateurs.

Ensuite, je voulais apporter ici des précisions, parce que je n’ai pas pu le faire en commission élargie, concernant les délais de paiement. Filière par filière, avec l’appui du médiateur, nous devons là aussi pouvoir améliorer notre travail parce que l’intégration de ces filières, leur compétitivité renforcée, comme celle des plans, supposent que nous fassions des progrès sur la question des délais de paiement.

Enfin, pour ce qui est du « pacte santé - PME » que vous avez évoqué – je vous remercie pour l’intitulé –, vous avez raison. Le travail entre le ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique et le ministère de la santé existe déjà : il doit être renforcé.

Cela s’avère nécessaire parce que les dispositifs médicaux et leur agrément par les agences compétentes sont un élément essentiel de compétitivité de ces filières. Trop souvent, nous voyons des PME qui n’ont parfois pas accès à la commande publique ou aux marchés parce que nos systèmes de réglementation ne sont pas adaptés.

Aussi avons-nous saisi, de concert avec Marisol Touraine, il y a plusieurs mois déjà, les agences compétentes pour avoir une réponse et favoriser l’accès aux marchés de ces PME.

Plusieurs des plans que vous avez passés en revue concernent à la fois le ministère de la santé et notre ministère : ils doivent servir, à cet égard, de creuset pour un travail amélioré. Je retiens donc bien volontiers votre suggestion.

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