Je soutiens avec force cet amendement, comme des collègues l’ont fait pour des amendements similaires à d’autres époques, quand la majorité n’était pas la même qu’aujourd’hui.
Sur tous les bancs, les élus de la montagne n’ont eu de cesse que de rappeler que l’image d’une France où l’on trouve pour ainsi dire une station-service devant chaque porte – par exemple grâce à la grande distribution – n’est pas représentative de tous les territoires, notamment ceux de la ruralité et plus particulièrement des territoires de montagne. J’ai à l’esprit des députés, pourvus aujourd’hui de responsabilités importantes et qui, à plusieurs reprises, interpellaient l’ancienne majorité sur l’absolue nécessité de ne pas limiter l’aide au maintien des stations-service, surtout dans les territoires de montagne. En plus, ceux-ci ont une spécificité, à savoir les contraintes de la viabilité hivernale, les cols fermés interdisant le passage de part et d’autre. Par conséquent, l’existence d’une station-service dans une vallée peut être un facteur de survie, madame la secrétaire d’État.