Mettez-vous donc d’accord, monsieur le rapporteur ! Ceux d’entre vous qui argumentent en faveur de la suppression de l’article 47 et du maintien du contrat vendanges dans le dispositif prétendent craindre un appel d’air en faveur de l’embauche de travailleurs détachés. Qui embauche ? C’est le viticulteur, c’est-à-dire l’employeur. C’est lui qui fait le choix !
Vous avez raison, monsieur le rapporteur, d’évoquer la situation du salarié – en contradiction avec les propos que tiennent vos collègues. M. Savary a justement eu le mérite de se placer du point de vue du salarié. On ne peut pas dire tout et son contraire ! On ne peut pas prétendre que la compétitivité de la viticulture est remise en cause et, dans le même temps, craindre un appel d’air en faveur des travailleurs détachés. Qui embauche les salariés ? C’est l’employeur, qui touchera davantage d’aides tandis que le coût du travail dans la viticulture diminuera grâce à ces mesures.