Intervention de Dino Cinieri

Séance en hémicycle du 1er décembre 2014 à 16h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015 — Texte adopté par l'assemblée nationale en nouvelle lecture

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Inciter les pères à prendre un congé parental en leur réservant une période de six, douze ou dix-huit mois est un prétexte. En fait, on ne sait pas très bien ce qu’il adviendra des dix-huit mois du complément de libre choix d’activité.

Le Gouvernement s’apprête à prendre une décision aux conséquences importantes, d’autant plus qu’il s’agit, non pas d’une simple incitation, mais d’une vraie contrainte. Les sénateurs et députés UMP, unanimes, demandent par conséquent la réalisation d’une étude d’impact pour en évaluer les conséquences financières, économiques et sociales.

Comme l’ont rappelé mes collègues, la réforme complexifiera le rythme de vie des familles, alors même qu’il est déjà compliqué d’être parent tout en exerçant une activité professionnelle. Je ne peux m’empêcher d’avoir, ici, une pensée pour nos collaborateurs qui sont jeunes parents.

Pour les parents, en particulier les mères, le choix du congé parental permet de concilier vie familiale et vie professionnelle ; il permet de protéger le droit au retour dans la vie professionnelle.

Dans de nombreux départements, les mères d’enfants de deux ans ne disposeront d’aucune structure d’accueil et si le père ne veut ou ne peut prendre le congé, elles n’auront aucune solution.

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