Intervention de Gilles Carrez

Séance en hémicycle du 18 décembre 2014 à 9h30
Programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez, président de la commission des finances :

Le regretter n’aurait pas tellement de sens, car c’est inévitable, tant les délais constitutionnels auxquels nous sommes contraints sont stricts. Du côté du Gouvernement, les choses sont également difficiles, je le reconnais, puisque les derniers arbitrages se font pendant l’été, et même à la fin de l’été. Quant au collectif de fin d’année, il faut toujours y intégrer un ensemble de mesures de dernière minute : c’est ce qui explique que certains amendements, déposés trop tard, n’aient pas pu être examinés en commission des finances.

Cette année, nous avons en outre dû faire face à un événement supplémentaire, la pression de Bruxelles, qui nous a obligés à trouver de manière précipitée plus de 3 milliards d’euros d’économies, qu’il nous a fallu pour ainsi dire injecter dans le collectif de fin d’année.

En dépit de ces contraintes de procédure, nous avons essayé de travailler dans les meilleures conditions. Je tiens vraiment à souligner, une nouvelle fois, la qualité de l’écoute et du dialogue qui sont la règle au sein de la commission des finances. En tant que président de cette commission, je suis souvent fier de la qualité des débats qui ont lieu sur les différents amendements.

Je voudrais saluer une première fois, et je le ferai à nouveau, le rôle de notre rapporteure générale, dont l’ouverture d’esprit a facilité notre travail, qui s’est déroulé dans un bon esprit.

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