Intervention de Guillaume Larrivé

Réunion du 2 avril 2015 à 8h00
Commission d'enquête sur les missions et modalités du maintien de l'ordre républicain dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Je m'exprimerai en tant que député de l'opposition et vice-président de cette commission.

Au nom de l'opposition, je me suis exprimé dans l'hémicycle pour m'opposer à la création de cette commission. Dans la mesure où elle a été créée, nous y participons, sous cette réserve importante.

Je tiens à marquer ma confiance à l'endroit des forces de sécurité intérieure, à la force civile qui est la police nationale et à la force militaire qui est la gendarmerie nationale, toutes deux placées sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, rapprochées mais non fusionnées, fortes de leurs spécificités juridiques, organiques, historiques, fonctionnelles.

Je suis convaincu de la nécessité de renforcer, aux plans juridique et opérationnel, les modalités de protection des fonctionnaires de police et gendarmes intervenant sur le terrain. Ces modalités sont en partie dans le débat de cette commission d'enquête, mais aussi ailleurs : aujourd'hui même, le groupe UMP défend une proposition de loi sur les règles d'emploi des armes.

Monsieur le président, je m'interroge – c'est peu de le dire – sur le format que vous avez choisi pour cette audition. Nous avons en face de nous des organisations syndicales représentatives des fonctionnaires de la police nationale et, au sein de la même réunion, une association, respectable mais qui n'est qu'une association parmi les dizaines de milliers d'associations loi 1901, et qui réunit par ailleurs des militaires de la gendarmerie nationale. Il ne s'agit pas d'un syndicat de gendarmerie ni d'une association professionnelle militaire, ces deux notions n'existant pas en droit. Il serait utile de recevoir le Conseil de la fonction militaire de la gendarmerie (CFMG), qui est l'instance de concertation légale, donc légitime, au sein de la gendarmerie nationale.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion