Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 10 mai 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Violences à l'encontre des forces de l'ordre

Manuel Valls, Premier ministre :

Cette campagne est choquante, car les forces de l’ordre, appelées à exercer des prérogatives de puissance publique, sont soumises, à la demande de tout citoyen, à un contrôle étroit et exigeant de nature hiérarchique, judiciaire ou exercé par des autorités indépendantes. Vous savez comme nous qu’aucun écart de conduite n’est toléré, aucune réduction de la police de la gendarmerie à un manquement constaté n’est davantage tolérable. Les forces de l’ordre sont sans doute aujourd’hui le corps le plus surveillé, le plus contrôlé, et c’est pour cela, en effet, qu’elles méritent notre respect. Le lien de confiance entre la population et celles et ceux qui ont fait le choix de consacrer leur vie à sa sécurité est à la fois indispensable et fragile et il nous appartient à tous de le protéger, plutôt que de chercher à le détruire.

Je condamne donc une nouvelle fois cette campagne insupportable et j’ai déjà eu l’occasion de demander à la CGT de retirer ses tracts et de présenter ses excuses aux forces de l’ordre.

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