Intervention de Ségolène Royal

Séance en hémicycle du 10 mai 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Gaz de schiste

Ségolène Royal, ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat :

Madame la députée, la France s’est dotée d’un modèle énergétique exemplaire, grâce à des débats parlementaires également exemplaires, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, et cela pour accueillir la COP21 dans les meilleures conditions.

Ce modèle énergétique, vous le savez, prévoit la diminution de 30 % des énergies fossiles d’ici à 2030 et nous sommes en bonne voie, puisque nous assistons à une montée en puissance des énergies renouvelables grâce à tous les appels à projet qui sont lancés dans le solaire et l’éolien : je pense en particulier à l’éolien en mer. J’inaugurerai prochainement les premières éoliennes flottantes en Méditerranée. Nos entreprises sont parmi les mieux positionnées sur la scène internationale pour conquérir, dans des coopérations intelligentes avec d’autres pays, ces marchés qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique.

Vous m’interrogez sur un sujet plus particulier, celui des importations de gaz. Contrairement à ce que vous avez dit, il ne s’agit pas d’importations volontaires de gaz à effet de serre puisque le gaz importé est un gaz liquéfié qui est mélangé à du gaz conventionnel.

Il y a, c’est vrai, dans ces contrats que j’ai regardés de près, entre EDF, Engie et un producteur américain, 40 % de gaz provenant de gaz de schiste dans ce gaz importé. La France interdisant la fracturation hydraulique pour des raisons tenant à la protection de l’environnement,…

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