Intervention de Harlem Désir

Séance en hémicycle du 25 mai 2016 à 15h00
Débat sur la mise en oeuvre du plan juncker de soutien à l'investissement au sein de l'union européenne

Harlem Désir, secrétaire d’état chargé des affaires européennes :

Madame Doucet, le plan Juncker a pour objectif de financer des projets dans des secteurs clés comme la recherche, l’innovation, l’énergie, les infrastructures, les technologies de l’information ou la protection de l’environnement. L’investissement dans la recherche représente donc l’une des priorités pour l’Europe. Il apparaît explicitement dans le règlement du FEIS que les projets de recherche, de développement et d’innovation, ainsi que ceux d’éducation et de formation, sont éligibles à la garantie de l’Union européenne.

D’après le dernier décompte de la Commission, près d’un quart – 23 % exactement – des projets approuvés au titre du plan Juncker concernent la recherche, le développement et l’innovation. Il convient également de garder à l’esprit que la BEI intervient, dans le cadre de ses activités traditionnelles, en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Par exemple, le plan Campus ou l’accélérateur de particules du CERN – Organisation européenne pour la recherche nucléaire – ont bénéficié de l’appui de la BEI.

Néanmoins, il faut continuer à encourager le financement des projets dans ce domaine, pour qu’il y en ait davantage, afin de favoriser la montée en gamme des produits français et leur compétitivité. Je tiens à rappeler qu’il existe également d’autres outils pour financer la recherche, au plan européen mais aussi au plan français. Comme vous l’avez mentionné, le PIA, doté de près de 47 milliards d’euros, piloté par le Commissariat général à l’investissement, a été mis en place par l’État…

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