Intervention de Guillaume Bachelay

Séance en hémicycle du 29 juin 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Brexit

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Bachelay :

Les Britanniques ont fait un choix souverain. Il doit être respecté, donc concrétisé. Il n’y a pas de temps à perdre car il n’y a pas de place pour l’incertitude. Telle est la position qui a été exprimée dès vendredi par le chef de l’État. Lundi, Paris, Berlin et Rome l’ont affirmé ensemble, tout comme hier le Parlement européen et les présidents de la Commission et du Conseil. Cette fermeté n’est pas une punition du Royaume-Uni, c’est un facteur de cohésion pour l’Europe.

L’autre défi, c’est le nouveau commencement européen. Le chef de l’État l’a dit : « Pour aller de l’avant, l’Europe ne peut plus faire comme avant ». Cela veut dire des projets plutôt que des procédures, des investissements autant que des règles, faire société et pas seulement un marché. La France est à l’initiative pour une Europe qui protège et qui progresse.

Elle propose, avec l’Allemagne notamment, d’avancer dans trois directions : la sécurité, parce que, dans un monde chaotique, il faut faire face aux menaces, et d’abord à celle du terrorisme ; la croissance et l’emploi durables, par le soutien massif à la transition écologique et énergétique ; la jeunesse, car c’est pour elle que chaque génération d’Européens se doit d’agir.

Monsieur le Premier ministre, le Conseil européen se réunit aujourd’hui pour la première fois à vingt-sept et non plus à vingt-huit. Pouvez-vous nous indiquer les enjeux à ce stade ?

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