Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier

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Si on compare les deux systèmes, pour atteindre le même niveau de pension, il faut travailler plus longtemps dans le système que vous voulez instaurer que dans le système actuel. C'est donc bien qu'à âge comparable, le niveau des pensions a diminué ! Mais il fallait trouver un emballage plus enthousiasmant : vous avez choisi l'universalité. Il...

car, à mesure que la contestation progressait, vous avez dit à telle profession, puis à telle autre : « On va s'arranger, cela ne vous concerne pas ! » Je ne comprends pas : si la réforme est aussi formidable que vous le prétendez, les gens devraient bondir d'enthousiasme et vous presser de la leur appliquer rapidement ! Or la réalité, qui ne ...

Concernant l'universalité, le Conseil d'État a d'ailleurs invalidé votre argument en soulignant que vous instauriez au moins cinq régimes, hors dérogations. Pour nous, c'est clair : le décalage de l'âge d'équilibre de génération en génération va aboutir à la création d'autant de régimes spéciaux que de générations. C'est vous les plus grands fa...

J'interviens sur le fondement de l'article 100 du règlement. Ce matin, monsieur le président, vous avez déclaré dans la presse : « Alors que les élus LFI et PCF ont chacun déposé des séries d'amendements identiques, pour supprimer tel alinéa ou tel mot du texte notamment, un seul orateur s'exprimera au nom de son groupe, comme le prévoit le règ...

Tout à l'heure, monsieur le président, vous avez parlé de « volonté manifeste d'obstruction » depuis votre place, au perchoir. Or, en commission spéciale, nous avons eu la possibilité de répéter régulièrement nos arguments – je fais partie de ceux qui pensent que la répétition fixe parfois la notion – , et cela nous a permis de lever un certain...

Personnellement, je pourrais considérer que votre décision de lever la séance d'hier soir à vingt-trois heures quinze relève d'une « volonté manifeste d'obstruction », pour reprendre les propos que la presse vous attribue.

De même, quand vous nous remettez une étude d'impact truquée alors que vous êtes garants de la sincérité de nos débats, je pourrais considérer que c'est une volonté manifeste d'obstruction.

Plutôt que de souligner l'absence d'universalité du régime par points que vous voulez instaurer, nous préférons mettre en avant le caractère extrêmement individuel de ce régime. Soyons clairs : à ce stade, votre système par points reste un système par répartition, car ce seront toujours les actifs d'aujourd'hui qui paieront les pensions des re...

Votre intention, c'est que les 300 000 milliards qui financent les retraites fuient progressivement et très méthodiquement vers les systèmes par capitalisation.

M. Delevoye a oublié de déclarer ses liens avec les assureurs, mais les assureurs, eux, n'oublient pas leurs liens avec votre réforme.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, collègues, nous sommes face à vous, disposés à mener la bataille parlementaire. Cette bataille, nous l'avons préparée et nous la mènerons d'abord au nom de ces femmes et de ces hommes mobilisés depuis plusieurs mois contre votre projet de réforme des retraites et qui en paient le prix fort l...

Ainsi, le texte a beau être présenté devant cette assemblée, le mot d'ordre, dans le pays, demeure inchangé : retrait ! Retrait ou référendum !

Faut-il rappeler que, dans le programme d'Emmanuel Macron, qui vous engage, vous aviez clairement écrit qu'on ne toucherait ni à l'âge de départ ni au niveau des pensions, …

Bien sûr, les Français ont compris qu'ils auraient toujours le droit de partir à 62 ans, mais ils comprennent aussi qu'il vaudrait mieux ne pas le faire, compte tenu du recul, génération après génération, du fameux âge pivot ou âge d'équilibre qui, même provisoirement, n'a jamais disparu de votre texte de loi. Diminuer le niveau des pensions ou...

Comme vous, nous avons le souci du sérieux et de l'équilibre financier, mais contrairement à vous, nous refusons d'en faire payer le prix aux Français par le seul travail, alors que la richesse produite est très grande, mais très mal répartie. Financer les retraites, c'est d'abord partager les richesses, et c'est précisément ce que vous refusez...

… en agitant comme un épouvantail les régimes spéciaux, qui ne représentent pourtant que 3 % de la population active. L'universalité est certes un bon mot d'ordre, mais désormais, quand vous parlez d'universalité, tout le monde se moque de vous et vous rit au nez !

Le Conseil d'État, qui n'est pas un nid d'insoumis, s'est en effet chargé de valider l'essentiel des arguments de l'opposition et de faire tomber comme des dominos, un par un, les éléments de langage, tous plus fumeux les uns que les autres, que vous n'avez cessé de servir. Dès lors, que reste-t-il de votre projet de loi ? Rien d'autre qu'une ...

… alors qu'un actif sur deux n'est plus en emploi à l'âge d'arrivée à la retraite et que le pays compte quelque 300 000 chômeurs de plus de 60 ans.

Comme je l'ai déjà dit, dans ce débat sur les retraites, on a beaucoup parlé technique, comptabilité, calculatrice et âge d'équilibre, mais on aurait surtout dû parler jardinage, musique, lecture, cinéma, passions, amitié, amour. À l'heure du défi climatique, à quoi bon travailler plus longtemps que le temps nécessaire à la production de ce don...

Si ça l'est, nous pouvons vous rassurer quant à la manière de le financer : il nous faudrait simplement deux petits points de PIB de plus consacrés aux retraites d'ici à 2040. Ce n'est rien par comparaison avec les points de PIB passés des poches du travail à celles du capital ces dernières années ! « Ceux qui vivent sont ceux qui luttent », n...