Lutte contre le dérèglement climatique — Texte n° 3995

Amendement N° 1912 (Tombe)

(10 amendements identiques : 79 179 622 687 2821 3322 3430 4875 5949 6353 )

Publié le 24 mars 2021 par : M. Vialay.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Texte de loi N° 3995

Article 56 ter (consulter les débats)

I. – À l’alinéa 1, substituer à la date :

« 2022 »

la date :

« 2024 ».

II. – En conséquence, à l’alinéa 2, substituer au mot :

« six »

le mot :

« douze ».

Exposé sommaire :

Dans sa formulation actuelle, la mesure ne règlera le problème que pour 1 Parc sur les 24 en

difficultés.

• La date d’échéance du classement à 2022 entrainera un faible impact : 5 PNR sur les

24 en difficulté (soit 20%)

• L’allongement de la durée de 6 mois ne sera que faiblement efficace : 1 seul Parc sur

les 5 Parcs impactés évitera une période de perte de classement

La Fédération des Parcs naturels régionaux de France salue la volonté du Gouvernement de

proroger les décrets de classement des Parcs dont la procédure de révision a été affectée par

la crise sanitaire et de chercher à éviter une perte de classement pour de nombreux Parcs.

Néanmoins le texte actuel aura un impact très limité. Il ne concerne que 5 parcs (Alpilles,

Chartreuse, Grands Causses, Vexin français et Massif des Bauges) sur les 24 affectés dans la

procédure de révision. Le dispositif ne sera au final pleinement efficace que pour 1 parc :

Chartreuse, les quatre autres ayant d’ores et déjà annoncé un retard de plus de 6 mois.

La procédure de révision des Parcs est longue, elle débute 4 ans avant la date de fin de

classement du Parc. Ce long processus, difficilement compressible, comprend des étapes

importantes de concertation qui se concentrent obligatoirement au début de la procédure.

Ces étapes sont particulièrement perturbées par la crise sanitaire. Les Parcs à l’échéance de

classement prévue entre 2023 et 2024 sont donc particulièrement impactés.

Contrairement à l’argumentaire développé, les textes relatifs aux mesures sanitaires ne

permettent pas aux parcs de pouvoir accomplir sereinement les tâches essentielles : la

réalisation de la concertation pour la définition du nouveau périmètre du Parc, la réalisation

de la concertation sur le diagnostic et les enjeux du territoire, la réalisation de la concertation

pour l’élaboration de la charte et la négociation de l’engagement des signataires, ou encore

la réalisation de la concertation pour élaborer le plan de Parc, sont toutes des étapes qui

nécessitent la rencontre d’un grand nombre d’acteurs (élus, habitants, acteurs économiques

et associatifs du territoire).

La concertation en comités réduits est moins performante et chronophage et les textes

d’adaptation sanitaire ne permettent pas de répondre à ces contraintes. Le temps de

concertation des Parcs naturels régionaux est fortement perturbé, ce qui entraîne des

comportements hâtifs et risqués pour la qualité des chartes et l’adhésion des communes

comme de l’ensemble des signataires.

La Fédération alerte les députés et le Gouvernement sur la nécessité de porter le délai de

prorogation à 12 mois pour tous les Parcs dont le terme vient à échéance avant le 31

décembre 2024.

Cette modification permettra d’éviter le déclassement de 17 parcs.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.