Les amendements de Anne-Christine Lang pour ce dossier

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Je partage l'opinion de mon collègue. Dans une société qui nie la mort, nous devons accepter notre propre finitude. Il serait vertigineux d'accepter de pouvoir engendrer après la mort, au-delà du poids que nous ferions peser sur l'enfant né dans ces conditions. Je voudrais, par ailleurs, réagir aux propos de MM. de Courson et Le Fur au sujet d...

Comme l'ont souligné de nombreux orateurs, les situations que nous évoquons sont particulièrement douloureuses et cruelles. La mort vient brutalement interrompre une histoire de couple et un projet parental mûri depuis de nombreuses années, avec tout ce que cela suppose d'espoir, de déceptions et souvent de persévérance. La possibilité de se f...

Il est indispensable que nous acceptions que la mort soit la fin. C'est ce qui fait notre condition humaine, quelle que soit la douleur éprouvée quand la mort marque la fin d'une histoire et de la capacité à procréer. Vous l'aurez compris, mes chers collègues, je ne voterai pas ces amendements. Il faut laisser le temps au deuil et former l'esp...

Il n'y a, selon moi, aucune contradiction entre ce que nous avons voté à l'article 1er et notre opposition à la PMA post mortem : nous souhaitons que toutes les femmes frappées par un deuil puissent former un nouveau projet parental.