Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier

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Je voudrais adresser mes remerciements à celles et ceux qui ont eu, pendant quelques instants, la capacité de dépasser des réflexes sectaires pour se rassembler derrière une même cause : celle du handicap.

Là où certains, y compris au banc du Gouvernement, voudraient faire en sorte que nous en ayons honte, je voudrais dire qu'au contraire nous sommes fiers de cette capacité à nous rassembler.

À l'évidence, nos ambitions ne sont pas les mêmes. Votre plus grand talent, mes chers collègues de la majorité, c'est de vous féliciter : madame la députée, vous l'avez dit plusieurs fois, vous vous félicitez – vous ne cessez de vous féliciter. Vous vous congratulez, vous vous convainquez que vous avez changé, révolutionné même, la France et ap...

Au fond, vous ne croyez pas à la loi – contrairement à nous. Nous croyons, nous, que les députés peuvent fabriquer la loi, soulever des questions, apporter des solutions, voter la loi. Vous croyez, vous, au règlement, aux circulaires, bien plus qu'à la loi de la République. De la part de députés, c'est affligeant. C'est désespérant.

Si je devais essayer de vous convaincre de croire en la loi, je donnerais deux exemples précis. Mesdames et messieurs les députés de la majorité, si demain vous voulez faire évoluer le statut des AVS et des AESH, madame la ministre, si demain vous voulez faire en sorte que disparaisse cette anomalie de la nécessité d'une succession de CDD pour...

D'autre part, il y a quelques semaines, dans cet hémicycle, le Gouvernement et les députés de la majorité ont tenté de nous convaincre qu'il y avait une priorité, une urgence absolue, dans nos écoles, nos collèges et nos lycées : interdire le téléphone portable. Pour prendre cette décision, dont les députés de la nation ont débattu pendant des ...

Pour essayer encore de vous convaincre de l'importance de la loi, je reviens à cette demande de réduction de quatre à deux mois du délai d'instruction des dossiers par les MDPH. Madame la députée, la loi de la République fixe ce délai à quatre mois par dérogation ; le droit commun, c'est deux mois ! Nous ne proposons que d'en revenir à la règle...

Cette discussion aura eu un mérite : vous démasquer et montrer votre peu d'ambition. Votre seule audace, ce sera d'oser affronter demain ces 80 000 femmes et hommes, toutes ces familles, tous ces éducateurs qui attendaient de nous des solutions et à qui vous renvoyez en plein visage une motion de rejet préalable.

Je terminerai en vous citant un texte majeur du « nouveau monde » : votre serment du premier jour. « Nous prenons l'engagement de rester fidèles à la démarche d'écoute, d'ouverture et de bienveillance qui est notre raison d'être depuis le premier jour. [… ] La démocratie commande que l'opposition soit reconnue et respectée. [… ] La démocratie ...

Mesdames et messieurs les députés de la majorité, vous avez aujourd'hui perdu ce qui restait de votre boussole.