Les amendements de Catherine Osson pour ce dossier

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J'ai observé que le président a cherché mon nom quelques instants ; sans doute est-ce que je ne m'exprime pas assez… Puisque nous parlons des instits, sachez que je suis enseignante – je l'étais jusqu'à la veille de mon élection. Je suis née en 1974 et je suis la rapporteure spéciale des crédits de la mission « Enseignement scolaire » à la com...

J'ai enseigné vingt ans en REP, en réseau d'enseignement prioritaire ; alors les gamins et les familles qui galèrent, je sais ce que c'est. Oui, le métier a changé : on se prend en pleine face tous les maux, toutes les douleurs, toutes les difficultés de la société. Bon sang de bonsoir, les CP à douze élèves, j'en avais rêvé toute ma vie !

J'ai aussi connu les années 2007, 2008 et 2009 : avec la diminution des effectifs de personnels, les RASED – réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté – en moins et la disparition des assistants d'éducation comme des personnels chargés de nous aider auprès les enfants porteurs de handicap, il n'y avait plus personne dans nos classes...

Réglons une fois pour toutes cette histoire de problème de constitutionnalité. Nous ne pouvons pas enjoindre au Gouvernement de déposer un projet de loi, mais ça ne veut pas dire que la majorité ne fera pas cette loi de programmation. Je m'engage devant tout le monde : étant membre de la commission des finances et rapporteure des crédits de la ...

Enfin, quand on est né en 1975 et qu'on a eu, comme moi, son concours aux alentours de 1997, on ne part pas en retraite demain ! J'ai encore vingt ans de carrière devant moi – avec une parenthèse de cinq ans, voire dix…

Nous avons investi 510 millions d'euros cette année et nous y ajouterons encore 510 millions : les crédits sont inscrits dans le temps. Ma génération ne part pas à la retraite demain : nous avons le temps de programmer tout cela.