Les amendements de Christine Pires Beaune pour ce dossier

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Cette logique punitive, quand la dirigerez-vous enfin vers ceux qui fraudent vraiment ? Je pense notamment aux 60 à 80 milliards que coûte la fraude fiscale. Mettez ces montants en regard du 1,3 milliard d'euros que coûte la fraude sociale : vous trouverez alors les vrais assistés !

Monsieur le Premier ministre, vous devriez lire – ou relire – l'excellent livre intitulé Salauds de pauvres. L'auteur y démonte, chiffres à l'appui, le discours stigmatisant que vous reprenez dorénavant à votre compte.

L'auteur dénonce – je le cite – « les mensonges sur les minima sociaux, les portraits caricaturaux de leurs bénéficiaires ».

Monsieur le Premier ministre, relisez le livre de Benjamin Griveaux ! Vous pouvez lui faire confiance, il est porte-parole de votre gouvernement ! Ma question est simple. Notre modèle social est la contrepartie aux aléas et aux blessures de la vie. Notre modèle social est notre fierté. Renoncerez-vous à l'affaiblir ?

Monsieur le Premier ministre, je souhaite vous interroger sur la fiscalité écologique. Partout, les citoyens crient leur colère et leur désespoir. Ils comptaient sur les annonces du Président de la République. Hélas, rien de concret face à l'urgence de leur situation. La transition écologique n'est plus une option et pourtant vous la mettez en ...

Dès l'automne 2017, notre groupe vous a alerté sur la hausse de la fiscalité écologique et a proposé de nombreuses mesures en faveur du pouvoir d'achat – vous les avez rejetées. En octobre 2018, dans notre budget alternatif nous proposions un moratoire d'un an sur la hausse des carburants, traduit en amendements – vous les avez rejetés. Nous av...

Le Président de la République a terminé son intervention en souhaitant « transformer les colères en solutions ». Notre groupe vous en propose depuis plus de dix-huit mois tant il est indispensable de concilier transition énergétique et enjeux sociaux. Monsieur le Premier ministre, que répondez-vous à ce mouvement, expression de la fracture ter...

Madame la ministre des solidarités et de la santé, depuis quelques mois, trois émissions d'investigation – Zone interdite, Pièces à conviction et Envoyé spécial – se sont intéressées aux établissements privés accueillant des personnes âgées dépendantes. Certains de ces EHPAD privés, à but lucratif, sont cotés en bourse et détenus par des fonds ...

Madame la ministre, devant ces révélations qui ne peuvent laisser personne indifférent, êtes-vous prête à diligenter des enquêtes dans ces établissements pour vérifier que le personnel embauché a les qualifications requises ? Êtes-vous prête à pénaliser les établissements qui ne respectent ni leurs résidents, ni leurs familles, ni leurs personn...

Êtes-vous prête à financer un grand plan public d'investissement pour la mise aux normes de nos EHPAD publics ? Madame la ministre, après la diffusion de ce reportage de Zone interdite, vous ne pouvez rester sans réaction. Vous devez agir fermement et rapidement contre ces groupes voyous qui maltraitent nos anciens en toute impunité.

Madame la ministre des solidarités et de la santé, « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux, les gens sont quand même pauvres. » Ces propos sont ceux du Président de la République, qui considère donc que nos concitoyens touchant le RSA, l'allocation adulte handicapé ou le minimum vieillesse devraient sortir de la pauvreté parce que ...

Il ajoute « qu'il faut responsabiliser les gens pour qu'ils sortent de la pauvreté. » Ces propos sur le "pognon de dingue", outre qu'ils sont vulgaires…

… sont scandaleusement faux. Le Président cible les minima sociaux, c'est-à-dire 25 milliards d'euros par an, distribués à 4 150 000 Français, qui perçoivent le RSA, l'AAH, le minimum vieillesse, une allocation invalidité ou bien sont chômeurs en fin de droit – 16,50 euros par jour, vous vous rendez compte ! Ces minima sont tous inférieurs à 10...

 « Pognon de dingue et minima sociaux », voilà un bel oxymore, figure de style à ne pas confondre avec le pléonasme, comme « M. Macron, président des riches ». Les propos du Président apparaissent d'autant plus indécents quand on considère votre politique fiscale : 3,5 milliards d'euros de suppression de l'ISF, 1,9 milliard pour l'instauration ...

Le voilà, le pognon de dingue au bénéfice de quelques-uns et non d'un ruissellement qui ne viendra jamais. Il y a le prétendu pognon de dingue que l'on donne aux vrais pauvres et le vrai pognon de dingue que l'on donne aux prétendus premiers de cordée, tel le patron de Carrefour, qui s'intéresse plus à lui qu'à sa cordée. J'ai deux questions,...

Sans doute pas ! Telle est pourtant la réalité que vivent des centaines de milliers de retraités agricoles, aux carrières complètes et qui ont commencé à travailler très jeunes. Sous la précédente législature, le gouvernement Ayrault avait revalorisé les retraites agricoles à hauteur de 75 % du salaire minimum interprofessionnel de croissance ...

Monsieur le Premier ministre, cette méthode qui consiste à user et abuser des dispositifs constitutionnels les plus contraignants, à gouverner par ordonnance, à confisquer le débat et, demain, à vouloir empêcher les parlementaires d'amender les textes est votre marque de fabrique !

Le vote bloqué est certes prévu par la Constitution ; il n'en reste pas moins une mesure brutale. Cette brutalité, vous l'envoyez au visage des représentants de la nation ; surtout, vous l'envoyez au visage des agriculteurs retraités.

Pourtant, nos collègues ne présentaient pas une mesure révolutionnaire ; ils demandaient simplement l'application immédiate d'une promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron.

Hier, vous indiquiez ici même, monsieur le Premier ministre, en réponse au président Chassaigne, qu'il fallait faire les choses dans le bon ordre.