Interventions sur "observatoire"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Le sujet est encore plus grave que les précédents, car il ne s'agit plus de supprimer des commissions, mais des établissements publics se consacrant à des sujets qui sont au coeur des préoccupations des Français et de l'actualité. Je ne comprends vraiment pas les motivations de la suppression de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice et de l'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales – ONDRP. Le premier, mon collègue l'a rappelé à l'instant, permet de décloisonner notamment le secteur de la police et de la sécurité d'une part, et celui de la justice et de la réponse pénale d'autre part, en faisant travailler ensemble leurs personnels dans des cursus de formation communs. Qui peut aujourd'hui nier que, face aux problèmes auxqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Exactement dans le même sens que ceux de mes collègues, cet amendement vise à conserver l'INHESJ, l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, ainsi que son observatoire national de la délinquance et des réponses pénales – ONDRP – , institutions consacrées par l'article L. 123-1 du code de la sécurité intérieure, créé par l'article 21 de la la loi no] 2018-699 du 3 août 2018. Précisons que cet institut est tout à fait différent de l'Institut des hautes études de la défense nationale – IHEDN – , avec lequel il a parfois été confondu lors des interventions en commi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, rapporteur de la commission spéciale :

...tte suppression se justifie pour des raisons d'organisation, qui vont conduire à un pilotage direct par les ministères concernés. La création de l'Institut des hautes études du ministère de l'intérieur, l'IHEMI, le 3 septembre dernier, permettra de pérenniser toutes les actions de formation conduites par l'INHESJ. En outre, les missions d'études et d'analyses statistiques menées en son sein par l'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales ont vocation à être transférées aux services centraux du ministère de l'intérieur, qui en assumeront pleinement et directement les compétences. Par conséquent, je réitère l'avis défavorable donné en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

... que l'on doit ignorer l'histoire : c'est après la création de l'IHEDN que Pierre Joxe, fort de sa formation militaire, a estimé qu'il faudrait créer une structure semblable au ministère de l'intérieur. L'ancêtre de l'INHESJ était ainsi positionné auprès de ce dernier, avant d'être transformé et rattaché au Premier ministre, afin d'apporter toutes les garanties d'indépendance. On a ensuite créé l'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. Ces structures s'inscrivent dans le temps long. Il n'y a pas lieu de décider, d'un revers de la main, de les mettre à la poubelle pour créer un organisme favorable au ministère de l'intérieur, qui servira les objectifs du ministre de l'intérieur – il faut nommer les choses, puisque c'est à cela que se résumera le bilan du ministre concerné. Vo...