Interventions sur "médecin"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il nous faut tirer les conséquences de la crise sanitaire que nous venons de traverser. Les territoires ne sont pas tous égaux face à l'accès aux soins, et le suivi des pathologies se fait avec beaucoup de difficultés dans certaines régions. Les communes rurales sont les plus touchées, mais les périphéries des grandes villes le sont également. On compte 193 médecins généralistes pour 100 000 habitants dans l'Hérault, seulement 145 en Franche-Comté, 243 à Paris et seulement 115 en outre-mer. C'est aussi dans les déserts médicaux que se trouvent les populations les plus pauvres et, par conséquent, les plus sujettes aux problèmes de santé. Face à la désertification médicale, aux délais de rendez-vous scandaleusement longs et à la pénurie de spécialistes, la ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Cet amendement a pour objet d'instaurer le principe d'un conventionnement sélectif des médecins libéraux, ce qui permet de compléter utilement les dispositifs d'incitation à l'installation dans les zones sous-dotées, réformées dans ce projet de loi. Dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux, il nous semble urgent de mobiliser l'ensemble des solutions possibles, notamment celles ayant déjà fait leurs preuves pour d'autres professions de santé : nous devons vraiment nous doter de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Je ne vais pas m'étendre sur cet amendement que nous défendons tous les ans : il consiste à réguler l'installation des médecins dans les zones non pourvues. Cette idée est accueillie de plus en plus favorablement par la population face à une situation critique, surtout en cette période de crise sanitaire. Par ailleurs, je souligne que votre décision de supprimer le numerus clausus – mesure qui, à l'époque, n'a pas été présentée comme révolutionnaire, mais simplement pragmatique – n'a eu, à ce jour, aucun des effets escom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

Si on en parle chaque année, je me demande si une réflexion a été engagée sur ce que j'appellerai la mission de service public de tous les praticiens en secteur libéral. Nombre de nos concitoyens sont concernés par le problème de l'accès aux soins, mais toucher à la liberté d'installation revient aussi, d'une certaine manière, à toucher à la liberté de choisir son médecin. Une réflexion a-t-elle été engagée avec les facultés et les syndicats de médecins libéraux sur la mission de service public dans le cadre de laquelle doit exercer tout praticien, que ce soit à l'hôpital ou en libéral ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Cet amendement étend le dispositif de conventionnement territorialisé, en proposant qu'on ne conventionne un jeune médecin qu'à la condition qu'il s'installe là où un autre médecin part à la retraite. Je sais très bien que les mesures de ce type n'ont pas l'assentiment de tous les médecins, mais j'ai aussi le sentiment qu'en proposant un tel amendement, nous défendons les médecins de campagne. En effet, ceux-ci risquent de se voir dépossédés du coeur de leur activité en raison du développement de la téléconsultation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Il tend à encadrer les dépassements d'honoraires que peuvent pratiquer – et vous savez ce que nous en pensons – les médecins conventionnés en secteur 2, à hauteur de 30 % du tarif opposable, alors que le taux moyen de dépassement pratiqué est de 56 %, selon un rapport de la Cour des comptes de novembre 2017. Ces dépassements, qui représentent plus de 2,5 milliards d'euros chaque année, renchérissent le coût de l'accès à la santé pour les assurés et celui de leur complémentaire lorsqu'elle les prend en charge. En outre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Les maisons de santé et les centres de santé sont des lieux où nous pouvons peut-être obtenir des progrès immédiats. Je saisis cette occasion pour rappeler combien nous devrions être attachés à cette pratique collective de la médecine, notamment dans les centres de santé, qui peuvent permettre de faire face aux difficultés actuelles et de garantir un accès aux soins et une pratique de la médecine susceptibles de correspondre à certaines aspirations des professionnels. J'insiste donc sur cette dimension.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

Si nous voulons aller plus loin et appliquer le tiers payant pour tous, les logiciels métiers des médecins pourraient évoluer plus rapidement et nous pourrions aussi imaginer des dispositifs beaucoup plus faciles à mettre en oeuvre, par exemple en faisant figurer en permanence la complémentaire sur la carte Vitale pour faciliter le remboursement. Nous devons aller dans ce sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

À vrai dire, monsieur le ministre, je ne suis pas certain d'avoir véritablement saisi l'objectif que vous poursuivez avec cet amendement, qui concerne spécifiquement, si j'en crois sa rédaction, l'installation et le conventionnement des centres de santé. Nous devrions être particulièrement attentifs à ce mode d'exercice de la médecine et le soutenir, notamment lorsqu'il s'agit de structures à but non lucratif, comme c'est souvent le cas avec les centres de santé mutualistes ou, parfois, municipaux.