Interventions sur "licence"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...rieur sur les voeux qui auront été formulés. Une meilleure information, une meilleure orientation et une meilleure affectation permettront à nos bacheliers de débuter leurs études supérieures avec bien plus de chances de réussite. Troisième point, le projet de loi fixe à l'enseignement supérieur un objectif pour favoriser la réussite de tous les étudiants. Pour nous, il ne suffit pas d'entrer en licence, il faut y réussir. Or, le taux d'échec est aujourd'hui de 60 % en licence. Si le constat est accablant, le mal n'est pas inéluctable. Nous voulons agir et nous pouvons le faire. À cette fin, le projet de loi établit des dispositifs pédagogiques innovants et des parcours de formation personnalisés afin de suivre les élèves qui en ont le plus besoin, de les accompagner, de les réorienter et d'adap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

... universités, que nous appelons de nos voeux. Au nom de ce principe, nous estimons que les universités, véritablement autonomes, doivent avoir le droit et la liberté de déterminer les conditions d'accès aux formations qu'elles dispensent. Nous pensons qu'il faut en finir avec le déni et la sélection par l'échec. Oui, par l'échec : les chiffres sont frappants, presque trop. Le taux de réussite en licence en trois ans atteint à peine 30 % avec des écarts flagrants selon les baccalauréats obtenus. Il est de 34,7 % pour les bacheliers généraux, de 9,2 % pour les bacheliers technologiques et de 3,7 % pour les bacheliers professionnels. Comment rester insensible face à ce constat ? Un tiers seulement des étudiants présents à l'université a réellement choisi cette filière. Les autres, c'est-à-dire l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...n séjour à l'étranger, et donc une expérience à l''international. Comme vous l'aurez compris, le groupe du Mouvement démocrate et apparentés est donc favorable à ce texte, afin que l'accès à l'enseignement supérieur soit moins injuste et, surtout, beaucoup plus efficace. Il souhaite contribuer à enrichir ce texte, voire à le préciser, pour qu'enfin le chiffre de 30 % d'échec en première année de licence, voire de 70 % dans certaines formations scientifiques, ne soit plus la triste réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...'agir. Nous saluons, en conséquence, la suppression de la procédure du tirage au sort. Par ailleurs, il était plus que temps de réfléchir avec lucidité sur les conditions d'entrée des nouveaux bacheliers dans l'enseignement supérieur. Aujourd'hui, la sélection à l'université se fait par l'échec. Pour une promotion de bacheliers entrés dans l'enseignement supérieur en 2009, le taux de réussite en licence en trois ans est seulement de 28 %. Il y a donc urgence à agir pour réformer et mieux orienter les lycéens avant leur entrée à l'université et les accompagner davantage tout au long de leur parcours universitaire, afin de favoriser leur insertion professionnelle. Je suis personnellement opposée à l'instauration d'une sélection généralisée à l'issue du lycée. Cela ne laisserait pas de seconde cha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

...supérieur. De plus en plus opaque, de moins en moins maîtrisé, la plate-forme APB n'a jamais pu inverser cette tendance. L'incroyable généralisation du tirage au sort auquel elle a abouti cette année a accéléré une réforme depuis longtemps nécessaire. De manière opportune, ce texte porte surtout sur le premier cycle de l'enseignement supérieur, souvent présenté comme le parent pauvre du parcours licence-master-doctorat. Les trop nombreux échecs et les inquiétants décrochages que nous ne cessons de déplorer sont surtout ceux que subissent les étudiants inscrits dans le premier cycle universitaire. Loi après loi, plan après plan, année après année, les statistiques ne bougent pas : en 2014, à peine trois étudiants sur dix obtiennent leur licence en trois ans et guère plus de quatre sur dix en quat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

...'ils soient spécialistes de l'orientation ou enseignants – tous personnels dont je souligne le grand professionnalisme et le dévouement mais qui ont besoin de ce nouveau cadre pour mieux servir les intérêts de nos élèves. La question de la réussite de chacun dans son parcours de formation est aussi très importante. Les taux de réussite observés sont décevants, principalement en première année de licence et ce quelle que soit la filière d'origine des bacheliers. Avec un taux d'échec dépassant 60 % en première année et largement moins d'un étudiant sur deux réussissant à obtenir sa licence en trois ans, voire moins encore dans certaines filières, la vraie question qui se pose à tout responsable politique est celle de savoir comment faire réussir plus et mieux dans l'enseignement supérieur. Madame...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

...'aucun étudiant ne soit assigné à résidence. « Ce qui a buggé dans APB, ce n'est pas le logiciel, mais bien l'État », écrivait mon collègue Cédric Villani dans une récente tribune publiée dans Le Monde. C'est l'incapacité du politique à définir et à assumer ses choix et non un dysfonctionnement du logiciel qui a conduit aux difficultés que l'on a connues cet été et, au-delà, à ce taux d'échec en licence qui est une honte pour notre pays. Certains, sur les bancs de cette assemblée, nous accusent de mettre en oeuvre une forme de sélection à l'entrée de l'université. À ceux-là, je répondrai que cette sélection, elle existe déjà et que ce que nous voulons faire, au contraire, c'est en corriger les effets néfastes. Quels sont les critères retenus aujourd'hui pour départager les candidats à une forma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

...périeur qu'il pourrait envisager de suivre. L'article précise que « les caractéristiques de chaque formation sont portées à la connaissance des candidats ». C'est naturellement un point très positif, même s'il convient d'aider chaque élève et chaque famille à interpréter les données qui seront fournies. Je pense notamment au taux d'insertion professionnelle qui, s'il a un intérêt majeur pour une licence professionnelle, en présente moins pour une licence générale qui débouche, dans la très grande majorité des cas, sur une poursuite d'études. Cette démarche d'information et d'accompagnement renforcés doit être mise en oeuvre progressivement dès l'arrivée au lycée, même si elle trouvera naturellement son aboutissement en terminale, avant et pendant la phase de pré-inscription réalisée à l'aide de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

...que et social, voire d'un baccalauréat professionnel ou technologique, et qui, parce qu'ils ont vraiment le souhait de s'engager dans cette filière, suivent une première année d'enseignement spécifique. Ce sont des dispositifs de ce genre que nous voulons valoriser à travers cet article 1er, afin que les taux de réussite d'une université comme celle de La Rochelle, qui connaît 80 % de réussite en licence, se généralisent également. Tel est l'objet de cet article 1er.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

Le système d'accès au premier cycle universitaire n'était plus en mesure d'absorber une augmentation massive du nombre de bacheliers souhaitant légitimement accéder à une licence. C'est cette situation qui avait conduit à retenir la plus mauvaise solution, celle qui consiste à départager les candidats par tirage au sort dans les filières les plus demandées. Cette situation était injuste et ne pouvait plus durer. Cette loi était donc très attendue, et nécessaire. L'article 1er réaffirme avec force le principe d'ouverture du premier cycle à tous les étudiants titulaires du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

L'article 1er comprend plusieurs des nouveautés essentielles introduites par ce projet de loi. Premièrement, j'y reviens, il supprime le tirage au sort, qui s'est fortement développé ces dernières années : il a concerné, l'an passé, 169 filières de licence, contre 78 en 2016. Or il n'y a rien de plus injuste ni de plus inefficace que le tirage au sort. Injuste parce qu'il nie l'ambition de nos jeunes, leurs envies et leurs projets, mais aussi leurs efforts lorsqu'ils ont construit leur parcours scolaire dans le but précis d'atteindre une filière donnée de l'enseignement supérieur. Inefficace parce que, en choisissant au hasard les bacheliers affect...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Cette sélection existe déjà. Avant l'examen de ce projet de loi, j'ai organisé, dans ma circonscription, des sortes de réunions Tupperware où les étudiants m'ont dit ce qu'ils pensaient de cette éventuelle sélection et comment ils vivaient au quotidien. Évidemment, il y a plusieurs motifs d'insatisfaction. Ainsi, Alexandre, en licence d'histoire, nourrissait son rêve de gosse : devenir archéologue. Il pouvait accéder à un master professionnel dans ce domaine et réaliser son rêve. Mais il avait à faire deux stages de trois mois, non rémunérés, alors qu'il avait déjà six mois de prêt. Il travaillait à l'époque chez Brico Dépôt et chez Gaumont. Pour partir en stage, il aurait dû abandonner ces deux emplois ou prendre un autre cré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il a commencé par un CAP de peintre en bâtiment, un BEP vente et un baccalauréat professionnel en alternance avec la SNCF, avant d'entrer, grâce à l'obtention de ce bac pro, à la faculté, où il a obtenu une licence en sociologie et un master à l'EHESS – École des hautes études en sciences sociales. Il prépare actuellement une thèse de doctorat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

En quoi ce texte instaure-t-il une sélection ? Je vais prendre un exemple concret. Je suis un lycéen de terminale : bientôt, on me demandera de faire dix voeux. J'hésite, par exemple, sans pouvoir hiérarchiser mes voeux, entre une licence de sociologie, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

… une licence d'histoire et de géographie, une prépa littéraire, maths sup et une école d'ingénieur. Je vais faire ma liste, et que me répondra-t-on ? Là, « oui », là, « oui mais il faudra rattraper des unités d'enseignement » – d'ailleurs le texte ne précise pas du tout combien – et là, « non »… Pour la prépa littéraire, par exemple, on me dira que j'ai fait un bac S avec de mauvaises notes dans les matières ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Qu'y a-t-il dans votre projet de loi à ce sujet ? Rien. Pourtant, c'était facile de réduire l'échec en licence qui s'explique par les jobs étudiants ! Voilà, madame la ministre, vous passez finalement à côté de l'enjeu, avec ces raisonnements boutiquiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

...n et à sa famille ainsi qu'au corps enseignant toutes les informations nécessaires pour aider chacune des parties prenantes dans la construction des voeux d'orientation du candidat. Avec environ 15 % d'une classe d'âge sortant sans diplôme, plus de 50 % des titulaires d'un bac professionnel sans emploi six mois après l'obtention de leur diplôme et seulement 30 % des étudiants qui obtiennent leur licence en trois ans, et avec parallèlement des entreprises qui peinent à recruter, on voit à quel point la qualité de l'orientation en milieu scolaire est importante, car elle est un élément essentiel pour lutter contre le chômage des jeunes. La qualité de l'orientation dépend étroitement du niveau d'information des protagonistes, car même si les métiers évoluent très vite, connaître les débouchés d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...ertains étudiants de l'université se fait par désir ou par exclusion : aujourd'hui, il y a l'autonomie des universités. Raconter sa vie ou son expérience n'est pas toujours bienvenu, mais j'ai eu à subir la réforme LMD. À l'époque, ma directrice de formation devait justifier du taux de réussite de son master 2 pour obtenir un financement : elle allait donc recruter les étudiants de master 1 ou de licence générale issus des grandes écoles pour faire la promotion de ce master. Voilà ce que je crains, l'influence des problèmes de financement et des taux de réussite, beaucoup plus qu'une exclusion par reproduction des inégalités sociales.