Interventions sur "relance"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Même si nous entrevoyons des jours meilleurs, nous savons tous que la crise sanitaire, sociale et économique que nous traversons est loin d'être derrière nous. En près d'un an, les dirigeants européens ont cependant su resserrer les rangs et apporter une réponse politique sans égale aux défis auxquels nous sommes confrontés. Notre présence cet après-midi, pour examiner le plan de relance européen et la décision sur les ressources propres, en est l'illustration concrète. Du plan de relance européen de 750 milliards d'euros à la stratégie d'acquisition des vaccins, l'Europe a montré sa capacité à résister, à protéger et même à dépasser certains dogmes. Qui aurait pu penser qu'en l'espace de quelques mois, à l'initiative de la France et de l'Allemagne, l'Union parviendrait à adopt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

… que la France a tout cédé, que ce sont les Français qui auront à rembourser ce plan, qu'il y a une facture ou un impôt caché. N'en croyez rien ! Non, les Français ne paieront rien pour rembourser le plan de relance européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Non, ce plan de relance ne permet pas à Bruxelles ou je ne sais qui d'imposer à la France une liste de réformes en contrepartie du versement de son aide.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Rauch, vice-présidente de la commission des affaires étrangères :

... sans faille en faveur de l'Europe. Elle aurait été particulièrement heureuse de participer à nos débats sur un texte qui traduit dans le droit l'étape historique franchie par l'Union lors du Conseil européen de juillet dernier. Il convient en effet de bien prendre la mesure des avancées que ce Conseil a permises. La première, obtenue à l'initiative de la France et de l'Allemagne, est un plan de relance fondé sur un emprunt européen, dont l'ampleur et les contenus sont sans précédent, et qui place la solidarité au coeur du projet politique européen. La seconde est l'introduction de nouvelles ressources propres qui augure une refondation ambitieuse du budget européen. Au niveau de l'Union, les bénéfices du plan de relance sont nombreux. Il permettra, bien plus qu'en 2008, de faire face à la cris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Jerretie, rapporteur pour observation de la commission des affaires européennes :

Nous sommes donc satisfaits de cette évolution. Le deuxième volet marquant de la décision du Conseil, qui introduit une nouveauté dans le système des ressources propres et constitue la clé de voûte du plan de relance, est le recours à l'emprunt. Comme l'ont souligné les orateurs précédents, c'est une décision historique, fruit d'un choix politique. Ces 750 milliards d'euros, qui seront répartis sur les années à venir entre des prêts et des aides, sont en effet d'une importance cruciale. Il s'agit, comme le mentionnent plusieurs articles de la décision « ressources propres », de « moyens supplémentaires, extra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Masséglia :

...En effet, c'est dans ce contexte que, le 21 juillet dernier, sous l'impulsion du couple franco-allemand, les vingt-sept pays qui composent l'Union européenne ont décidé solidairement et à l'unanimité d'emprunter de l'argent pour aider en priorité les membres les plus touchés par la pandémie. Pour ne pas mettre à contribution les citoyens européens, il a été décidé que le financement de ce plan de relance de 750 milliards d'euros s'appuierait sur le système de ressources propres. La mise en oeuvre de ce système a également l'ambition de réduire la proportion des transferts des budgets nationaux au budget européen, afin de dépasser la doctrine du retour sur investissement. Celle-ci, initiée par le célèbre « I want my money back » de Margaret Thatcher, exacerbe systématiquement les tensions entre l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Comme vous tous, j'ai en cet instant une pensée émue et affectueuse pour notre collègue Marielle de Sarnez qui aurait tant aimé assister à ce débat. Le projet de loi qui nous est soumis vise à entériner le financement du cadre budgétaire européen pour les sept prochaines années, à permettre la mise en oeuvre du plan de relance de l'Europe et à doter le budget européen de ressources propres. L'Europe va ainsi emprunter et financer partiellement chacun des vingt-sept plans de relance nationaux à hauteur de 750 milliards d'euros, dont 40 milliards pour la France, qui financeront 40 % de notre plan de relance. Oui, mes chers collègues, c'est un accord que l'on peut qualifier d'historique. Historique par son caractère inéd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Enfin, il est nécessaire que les fonds accordés à la France dans le cadre de notre plan de relance soient rapidement engagés et déployés sur le terrain pour faire face à la crise et qu'ainsi l'action de l'Europe s'illustre concrètement pour nos concitoyens plutôt que de se perdre dans une tuyauterie bureaucratique illisible. Les Républicains voteront en faveur de ce projet de loi mais, vous l'aurez compris, nos interrogations nous conduisent à une grande vigilance. Au-delà de la satisfaction ...