Interventions sur "soins"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Tout d'abord, le groupe Les Républicains votera ce texte, car il permet de régler certains problèmes en codifiant l'avenir. Nous éprouvons toutefois ce soir un sentiment de mal-être. Je rappellerai l'objet du protocole, car nous n'avons pas été clairs : il s'agit de soins non dispensés en Algérie faisant l'objet d'un accord préalable. Cette activité programmée concerne 600 à 700 personnes par an. Voter ce texte ne nous pose donc aucun problème, et nous sommes d'accord pour que le principe soit étendu à d'autres pays. Cependant, s'il y a d'un côté de la démagogie de la part de ceux qui font en sorte d'attiser les haines, il y a, de l'autre, un manque de clarté. Ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

...pe Nouvelle Gauche votera bien entendu des deux mains ce texte remarquable, assorti d'un rapport qui ne l'est pas moins. J'aimerais revenir sur le tourisme médical, sujet que M. Kokouendo a abordé fort à propos et que nous avons également évoqué en commission des affaires étrangères avec M. le rapporteur. Si j'avais pour ma part été choqué par certains aspects relatifs à la commercialisation des soins hospitaliers, il faut reconnaître que cette activité peut nous rapporter de l'argent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

On peut espérer un chiffre d'affaires annuel supplémentaire de 2 milliards d'euros, dites-vous, mais ces 2 milliards, ils sont déjà là ! Laurent Fabius et Marisol Touraine avaient d'ailleurs avancé un certain nombre de pistes pour améliorer ces résultats. En tout état de cause, jamais cette activité ne devra faire concurrence aux soins dispensés à nos concitoyens. J'avais également été gêné, et M. Fanget partage mon sentiment, par le vote sous la précédente législature d'un amendement permettant à un certain nombre de familles VIP – veuillez m'excuser, monsieur le président, pour ce nouvel anglicisme, mais je me mets au macronisme…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

Si cet argument ne suffit pas, la vertu universaliste de la France, la déontologie exigent qu'un petit pourcent soit versé pour l'accueil, ou plutôt pour les soins de ces populations. Sur ce sujet, très franchement, vous êtes malheureusement remonté vers des zones assez éloignées de l'hémicycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ettre au Gouvernement des éléments précieux qui permettront d'autres avancées. Je suis par ailleurs d'accord avec mon collègue Christian Hutin au sujet de l'aide médicale d'État : c'est notre protection. Toute personne qui tombe malade, qu'il s'agisse d'un migrant ou de quelqu'un de passage pour affaires, même si elle ne bénéficie d'aucun système de protection, doit pouvoir être soignée, car ces soins protègent l'ensemble de la population.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

D'ailleurs on voit bien que dans les pays où l'accessibilité aux soins fait défaut, où il n'y a pas cette gratuité, des épidémies dégénèrent. Cela arrive même en France. La misère, la vie dans la rue, les conditions de vie des migrants font revenir des maladies qu'on croyait avoir éradiquées. Je sais que ce n'était pas le sens de vos propos, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...Algérie était inférieur à celui versé à leurs collègues français. Parce que le produit des cotisations non versées était important, il a été décidé de créer un organisme ad hoc, le Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles. La France a ainsi utilisé cet argent resté sans destination pour des actions en direction de ces populations. La solidarité, l'accessibilité aux soins sont des principes protecteurs. Il est donc évident, d'une part, qu'il faut voter ce texte, et, d'autre part, qu'il faut poursuivre cet effort de retour aux chiffres, afin d'éviter de s'appuyer sur des idées erronées et de trouver des solutions.