Interventions sur "arbre"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet :

Il s'agit d'un amendement d'appel. L'article 673 du code civil, je le rappelle, remonte à 1804 et sa dernière modification date de 1921, alors même que notre rapport à la nature a évolué ; il encadre l'entretien des « arbres, arbustes et arbrisseaux » qui empiètent sur une propriété voisine en permettant au voisin qui subit l'empiètement de faire procéder à la coupe, et de procéder lui-même à celle-ci concernant « les racines, ronces et brindilles ». Si ce droit doit être conservé, il s'agit par cet amendement de l'encadrer davantage pour que la vitalité des plantes concernées ne soit pas engagée du fait d'une coupe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nulle intention dans ce projet de loi de toucher au code civil, dont l'article 673 énonce le droit de tout propriétaire de couper les branches et les racines d'un arbre voisin s'il entame sa propriété. Il est suffisamment précis et la modification que vous proposez se fonde sur un terme inadéquat d'un point de vue juridique, à savoir la vitalité des arbres. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet amendement comporte deux volets. Le premier vise à consacrer dans la loi l'intégrité des arbres en prévoyant que les modalités de leur exploitation prennent en compte leur cycle de vie. Le second consacre la reconnaissance des arbres dits remarquables en les dotant d'un statut particulier ; de nombreuses communes et autres collectivités territoriales, ainsi que de nombreuses associations, participent chaque année au concours de l'arbre de l'année. C'est une part du patrimoine au titre de m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Vous souhaitez insérer, après l'article L. 350-3 du code de l'environnement, un nouvel article établissant un statut juridique des arbres, mais même si je ne peux pas vous affirmer que votre proposition est entièrement satisfaite par le droit actuel, il n'en demeure pas moins qu'ils peuvent être classés au titre des monuments naturels et des sites en application de l'article L. 341-1 du code de l'environnement et bénéficient alors d'une forte protection. De plus, la politique de gestion de la forêt prend en compte leur cycle de vi...