Interventions sur "aujourd"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...les exemples. Il existe une tendance générale à accorder au pouvoir exécutif de plus en plus de pouvoirs, alors que la Constitution est déjà déséquilibrée au détriment du législateur. Ce n'est pas faire de l'obstruction que de vous le dire. Je vous rappelle aussi, mes chers collègues de la majorité, que vous avez été élus sur un déchaînement antiparlementaire. Au fond, ce que vous nous reprochez aujourd'hui, c'est d'essayer de défendre les députés que vous êtes devenus. Vous venez de le dire, madame la ministre : le Conseil constitutionnel accepte que le contenu d'un texte législatif soit plus étendu que ne le suggère son titre. Or ce titre est « projet de loi pour la confiance dans la vie publique », même si l'on nous dit qu'à la fin des fins, il pourrait changer… Mais pour le moment je n'en s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...s, et il ne me paraît pas nécessaire de les fusionner. Je vous rappelle que les pouvoirs de la Commission de déontologie de la fonction publique viennent d'être renforcés. S'agissant des avis qu'elle rend et des recommandations qu'elle émet, avec ou sans réserves, elle peut les rendre publics : il est donc faux de prétendre qu'en la matière tout serait confidentiel et caché. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Enfin, nous avons auditionné M. Jean-Louis Nadal, président de la HATVP, et je n'ai pas souvenir qu'il ait émis un souhait auquel votre amendement répondrait, madame Batho. Nous aurons de toute façon tout loisir, dans le cadre de ma formidable mission d'information, à laquelle j'ai noté que vous étiez tous impatients de participer, d'entendre à nouveau le représentant de la HATVP pour le q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

J'avoue, madame la rapporteure, avoir vraiment du mal à vous suivre, vous qui rendez sans cesse hommage au législateur précédent pour l'adoption de la loi Sapin 2. En l'occurrence, nous examinons une disposition qui en est issue, et qui a, certes, été retoquée par le Conseil constitutionnel, mais seulement pour vice de forme. Nous avons aujourd'hui l'opportunité de la compléter utilement. Les collègues ayant pris part à la précédente législature ont insisté sur la qualité du travail législatif qui avait été alors accompli – ils nous ont d'ailleurs appelés à éviter de modifier la loi trop rapidement. Il convient de respecter ce travail et de saisir l'occasion qui nous est donnée de le mener à son terme !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ter la question des élèves fonctionnaires, qui, à travers des écoles comme l'École nationale d'administration ou Polytechnique, coûtent en moyenne 83 000 euros par an à l'État, puisque leurs études sont rémunérées. Il nous semblerait normal d'exiger d'eux qu'ils respectent leur engagement décennal au service de l'État avant de pouvoir éventuellement « aller voir ailleurs », dans le privé. Il est aujourd'hui possible de rembourser le coût de ces études, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

...'adresses et les facilités qu'il offre dans le privé. Je veux ici appeler votre attention sur la situation des préfets, sous-préfets d'arrondissement et autres hauts fonctionnaires, recteurs d'académie et directeurs d'administration centrale, qui, dans les territoires ruraux – et dans tous les territoires en général – , jouent un rôle important. Un pantouflage électoral existe aussi à ce niveau. Aujourd'hui, le code électoral prévoit une période probatoire de trois ans, laquelle me paraît bien trop courte : il conviendrait de la porter à six ans, afin de la caler sur le temps du mandat municipal. Il existe de nombreux exemples de certains hauts fonctionnaires ayant accédé ensuite à des fonctions ministérielles, ou de préfets qui, ayant exercé dans un département dont ils sont partis, y sont reve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...et il est en mesure, éventuellement, de distribuer certaines dotations. Ce sont autant d'atouts dont un ancien préfet pourrait se servir, s'il a exercé dans un département où il revient se présenter aux suffrages dans un délai trop court. Bref, il faut prévoir une durée incompressible et suffisamment longue à l'échelle du temps politique, et non à celle du temps administratif, comme c'est le cas aujourd'hui – trois ans, c'est en effet le temps qu'un préfet passe dans un département avant d'être affecté dans un autre. Voilà pourquoi je soutiens l'amendement de M. Pradié, même si, selon moi, ce sont les directeurs des administrations départementales, et non centrales, qu'il faudrait viser.