Interventions sur "police"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Poulliat :

...s de l'ordre et la population au coeur du débat parlementaire relève non seulement d'une nécessité mais aussi d'un besoin eu égard au contexte sécuritaire particulièrement difficile que je viens de rappeler. Notre majorité et notre Gouvernement n'ont pas caché leur volonté de mener une réflexion approfondie en ce sens. Je me réjouis que le Gouvernement ait engagé une évolution des missions de la police et de la gendarmerie pour répondre à la priorité des Français, la sécurité. En ce sens, la loi de finances que nous avons adoptée en décembre dernier renforce les moyens humains des forces de sécurité intérieure, à hauteur de 2 000 emplois supplémentaires sur le terrain. De nouveaux modules de formation seront par ailleurs mis en oeuvre. Le budget, qui est en augmentation, sera préservé pour les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Poulliat :

...r une réponse plus profonde. Nous devons sortir de la culture du contrôle d'identité comme moyen d'affirmation de l'autorité policière. Il vaut mieux miser sur le recrutement et la formation, d'une part, et sur des modes d'action plus adaptés et plus mobiles, d'autre part, que sur l'introduction d'une énième procédure administrative qui ne fait qu'alourdir le travail de nos forces de l'ordre. La police de sécurité du quotidien permettra de sortir de la logique des contrôles d'identité systématiques et de retisser le lien avec la population, notamment dans les quartiers sensibles. Notre défi commun, pour les années à venir, est de retisser la confiance, d'apaiser les relations et de continuer à garantir les libertés individuelles. C'est parce qu'on se sent protégé qu'on se sent libre. Or l'intro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...e nos torts, ou pas. En l'espèce, je pense que cette expérimentation nous donnerait raison car, dans les villes, les quartiers où nous vivons, les gares et les lignes de métros que nous fréquentons, nous constatons bien les faits que nous dénonçons, sans qu'il soit nécessaire de nous appuyer sur des rapports – dont je ne conteste pas l'utilité, au demeurant. Nous ne jetons la suspicion ni sur la police ni sur les jeunes qui nous rapportent quotidiennement les humiliations subies. Mais, ce soir, nous n'enverrons à ces derniers aucun signal de reconnaissance d'égalité. Expérimentons cette mesure, d'autant plus que des villes y sont prêtes. Il suffirait de le décider. Le cas échéant, nous reconnaîtrons nos erreurs, même si je pense que les résultats seront probants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

J'ai écouté avec beaucoup d'attention les arguments spécieux développés par l'extrême gauche. En vérité, le procès que vous instruisez vient de très loin, de la très vieille méfiance de l'ultra-gauche française à l'endroit de la police et de la gendarmerie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Sur les bancs des Républicains comme sur ceux de tous les autres partis de gouvernement, nous n'avons pas à nous excuser de soutenir la police et la gendarmerie de la République. Nous n'avons pas davantage à nous excuser de l'exemplarité de notre système juridique de contrôle, un système juridictionnel, hiérarchique et parfaitement transparent. Bien sûr, nous rejetterons cette proposition de loi, tout en appelant le Gouvernement à prendre la mesure du désarroi des policiers et des gendarmes, madame la ministre.