Interventions sur "OTAN"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...le répare à peine le passé. D'abord, cette loi n'est pas l'oeuvre collective que le sujet exige. La Nation entière est intéressée, mais sur ces grands sujets, les décisions ont été prises par un seul homme. L'objectif de monter le budget à 2 % du PIB à l'horizon 2025 a été validé le premier. Qu'il n'ait aucune signification militaire en soi n'aura rien changé. Pour se plier aux injonctions de l'OTAN etou disposer d'un élément de communication facile, la décision a vite été prise. Pourtant, nous n'arrêterons pas de le répéter : la doctrine devrait être première et les moyens définis en fonction d'elle, et non l'inverse. Le Président de la République a réglé la question de la dissuasion nucléaire dès la préface de la revue stratégique de sécurité et de défense. Il a tranché seul en faveur du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...sance étasunienne. Les propos tenus en commission par la rapporteure de la commission des Affaires étrangères sont édifiants : elle avoue avoir écrit son rapport en se mettant « à la place de nos alliés ». Il eût mieux valu représenter la nation que penser à défendre les intérêts de nos amis. Je crois que leurs députés le font très bien. Le corollaire de cette disposition d'esprit à l'égard de l'OTAN, c'est bien entendu la promotion zélée de cette chimère qu'est l'Europe de la défense – une chimère, puisqu'une politique de défense doit être le fait d'un peuple souverain, doté d'institutions démocratiques. Or il n'existe pas un peuple européen, mais des peuples européens, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...s-Unis. En Afrique, la France est très impliquée pour limiter le terrorisme. Après avoir participé à faire de l'État libyen un enfer, l'armée française tente aujourd'hui, tant bien que mal, de sauver les meubles au Sahel. Les provocations des puissances marquent un retour à la politique internationale de la puissance brute, du hard power, qui repose sur les muscles. Les exercices conjoints de l'OTAN aux frontières de la Russie ou les déplacements d'avions russes dans l'espace aérien de l'Union européenne sont, par exemple, autant de facteurs de tension. Ces guerres et ces pressions sont nombreuses. Ce sont elles, madame la ministre, qui, selon vous, justifieraient – avec, ajouterais-je, des accents d'épopée napoléonienne – , le réarmement de la France, l'augmentation du budget de l'armée fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Dépenses inutiles dans la dissuasion, objectif ésotérique des 2 % et asservissement à l'OTAN sont autant de raisons qui fondent notre réticence à voter cette loi. À cela, il nous faut ajouter les menaces qui planent actuellement sur le maintien en condition opérationnelle – MCO. Nous attendons avec impatience une loi courageuse et forte concernant ce dispositif : il faut valoriser notre industrie française pour maintenir notre indépendance stratégique, et se battre pour que le futur de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

...e par la « provision OPEX », qui va passer de 650 millions à 1,1 milliard d'euros en 2023. Vous vous privez ainsi de la possibilité de faire contribuer les autres ministères au financement du surcoût, comme cela se faisait auparavant. En quatrième lieu, je dois dire, madame la ministre, que votre définition de ce que pourrait être une politique européenne de défense et de son articulation avec l'OTAN m'a laissé un peu sur ma faim. Je ne vous en fais pas grief et conviens volontiers que l'exercice est difficile. Sur la plupart des bancs de cet hémicycle, nous sommes attachés à la construction européenne et à notre appartenance à l'Alliance atlantique. Nous savons aussi l'aide qu'apportent les États-Unis à nos opérations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Nous faisons toujours partie du commandement intégré de l'OTAN au sein duquel – c'est désormais certain – nous comptons autant de rivaux que d'alliés. Si seulement la France, dotée d'un président tout neuf, inspiré, irrésistible, un président qui – il faut le reconnaître – marche sur l'eau, et à qui tout réussit, avait su retrouver la diplomatie qui fut, avec celle de nos voisins de l'autre côté de la Manche, la plus grande du monde, en renouant des amitiés...