Interventions sur "innovation"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Monsieur le ministre, le fonds pour l'innovation de rupture que vous envisagez de créer est une bonne idée. Seulement, je crois que sa mise en oeuvre enchaîne les mauvaises nouvelles. Première mauvaise nouvelle : le 5 juillet dernier, vous indiquiez que ce fonds serait constitué de produits de cession « d'entreprises publiques non stratégiques ». Or à ce stade, il semble que vous incluiez parmi ces entreprises Aéroports de Paris – sujet que vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...onne le pouvoir aux grands propriétaires. Nous lui préférons le service public, qui défend l'intérêt général et le bien commun, et qui appartient effectivement à toutes et à tous. Je vous poserai trois questions. Que pouvez-vous nous dire précisément de vos projets de cession d'actifs, qui devraient être mis en débat ? Que pouvez-vous nous dire de la nature des fonds, notamment du fonds pour l'innovation de rupture dont vous avez parlé ? Ne s'agit-il pas d'un tour de passe-passe pour financer la dette ? Quand réfléchirez-vous à renationaliser les autoroutes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Je souhaite que l'on parle à présent du sens de ces privatisations. Monsieur le ministre, les produits des cessions d'actifs non stratégiques que vous allez engranger doivent abonder le fonds de 10 milliards d'euros consacré au financement de l'innovation de rupture. Ce fonds, engagement de campagne du Président de la République, est un élément essentiel pour préparer la France aux innovations, pour accompagner les transitions industrielles, pour développer des solutions innovantes dans des secteurs porteurs comme la transition écologique ou numérique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

C'est en regardant vers les technologies d'avenir et en préparant les ruptures des modèles économiques que des fleurons français réussiront dans la compétition mondiale, et que nous apporterons des solutions concrètes aux défis auxquels notre société est confrontée. Il serait intéressant de comprendre comment ce fonds destiné à financer de l'innovation de rupture fonctionnera concrètement au quotidien. Quelle sera sa doctrine d'action ? Quelle sera sa gouvernance ? Comment sera-t-il piloté et contrôlé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Concernant ses cibles, quels seront les innovations, les entreprises et les secteurs qui bénéficieront de financement ? Enfin, quelle sera la taille des tickets investis dans les entreprises retenues ? Ce dernier point est essentiel. Il serait dommage que l'État tombe dans le piège du saupoudrage, et entre au capital de trop nombreuses entreprises et de trop nombreux projets. Pour la France, l'enjeu est non de créer un grand troupeau de poneys, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Ange Magne :

Monsieur le ministre, l'innovation est la clé de l'avenir de nos entreprises et de leur compétitivité. Elle constitue un enjeu de croissance économique et le moyen de faire émerger les champions industriels français de demain. La France possède les atouts nécessaires à l'éclosion d'entreprises innovantes : savoir-faire, excellence technologique, rayonnement international. Il ne manque parfois qu'un tremplin financier pour lancer o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Sommer :

...rouver en difficulté. Ces participations n'ont pas vocation à durer éternellement. Nous souhaiterions analyser les objectifs poursuivis lorsqu'il est décidé de conférer à l'État un rôle de stratège, à même de créer les conditions de développement des PME, plutôt que de le laisser percevoir des dividendes – évolution que vous avez décrite précédemment. Le premier objectif, consistant à soutenir l'innovation, devra, à mon sens, s'accompagner de mesures de clarification, notamment sur une question qui me paraît essentielle : la mutualisation du risque, qui devra être redéfinie. Deuxièmement, comment financer la « vallée de la mort », à savoir le délai séparant l'innovation de la mise sur le marché ? Nous savons que nombre d'entreprises ont difficilement accès aux financements nécessaires pour assurer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Lagleize :

...it, aménage et exploite les aéroports de Paris et de sa région, dont Paris-Orly, Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Le Bourget. Il est vrai que les cessions de certaines participations publiques dans des grandes entreprises sont un levier financier considérable pour l'État. Elles permettent à la fois d'assurer une bonne gestion du portefeuille de l'État actionnaire et d'assurer le financement de l'innovation, notamment par le biais du fonds pour l'innovation de rupture créé en janvier dernier. Toutefois, l'État doit également jouer son rôle de régulateur, et ces cessions, parfois à des investisseurs non européens, posent plusieurs questions, que ce soit à Paris ou encore à Toulouse, qui reste concerné par une éventuelle privatisation. Monsieur le ministre, je tiens à vous poser trois questions. Comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...itoyens. Le groupe UDI, Agir et indépendants veillera à ce que l'État garde une mission de contrôle dans les différents secteurs d'activité concernés : énergie, transports, aéroports ou jeux. Mes deux questions portent sur l'utilisation de l'argent perçu grâce à ces éventuelles ouvertures de capital ou cessions d'actifs. Premièrement, comme pour l'intelligence artificielle, une partie du fonds d'innovation de rupture sera-t-elle consacrée à la recherche et au développement et aux start-up de la blockchain ? C'est l'innovation de rupture par excellence, qui se diffusera dans de très nombreux secteurs d'activité. Deuxièmement, une partie des fonds ainsi collectés sera-t-elle consacrée à la protection par l'État de ses intérêts stratégiques ? Il convient de protéger nos entreprises technologiques str...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...n oeuvre. L'Agence des participations de l'État, chargée de la gestion du portefeuille de l'État – de notre portefeuille, en fait – , est présente au capital de quatre-vingt-une entreprises, pour un patrimoine de l'ordre de 100 milliards d'euros. Dans ce portefeuille, qu'êtes-vous prêt à vendre et, surtout, qu'êtes-vous décidé à ne jamais vendre ? Si je comprends votre volonté de participer à l'innovation et d'investir dans des technologies du futur, n'existe-t-il pas néanmoins des secteurs dans lesquels l'État doit absolument garder la main ? Vous avez indiqué que certains actifs stratégiques doivent rester sous le contrôle de la puissance publique. De quelles entreprises s'agit-il précisément ? Êtes-vous prêt à vous engager devant cette assemblée à ne jamais les céder ?