Interventions sur "EPIC"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... ! Au contraire, vous leur offrez même la privatisation des autoroutes. Vous avez même permis, avec l'ouverture à la concurrence du fret SNCF, une augmentation de 40 % du transport routier de marchandises depuis 1990, alors que la part du fret ferroviaire n'est plus que de 10 %. On voit donc bien que cette politique vise à tout, sauf à satisfaire les usagers. En réalité, la transformation de l'EPIC en société nationale à capitaux publics n'a qu'un seul but : privatiser. Or quand on privatise, on nourrit la rente et quand on nourrit la rente, c'est sur le prix du travail. Voilà pourquoi vous allez faire en sorte d'aligner le statut des cheminots sur celui du privé, que vous avez en outre affaibli par les lois antisociales de Mme Pénicaud. La boucle est bouclée. Nourrir le capital, c'est aba...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...s nous ne savons rien, à ce stade, de l'organisation du reste de la SNCF. Qu'en sera-t-il de SNCF Mobilités et de SNCF Réseau ? Comment et sous quelle forme juridique ces deux entités seront-elles gérées ? Auront-elles encore des relations l'une avec l'autre, et, si oui, sous quelle forme ? Je rappelle que le coût des transactions entre structures, dans le modèle actuel d'une séparation en trois EPIC – que vous avez piloté, madame Borne, comme directrice de la stratégie;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

...sa gouvernance, mais aussi en vue d'y faire évoluer les conditions de recrutement et de gestion des emplois – le tout, rappelons-le, en conservant le statut public du groupe. En ce qui concerne l'organisation, la loi du 4 août 2014 a permis certains progrès, mais il apparaît aujourd'hui nécessaire d'aller vers plus d'efficacité. En effet, depuis cette date, la SNCF est structurée autour de trois EPIC ; or cette organisation ne semble pas totalement satisfaisante : elle est trop cloisonnée et trop rigide, ce qui entraîne parfois des dysfonctionnements. Prenons un exemple concret : celui des gares de voyageurs. Le découpage actuel est incompréhensible. Ainsi, ce n'est pas la même direction qui gère les quais et les panneaux d'information, et ces mêmes panneaux, selon qu'ils se trouvent dans le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

... quatrième « paquet ferroviaire », en effet, l'Union européenne libéralise les marchés de transport de passagers ; la France ne pourra rester en dehors du mouvement. L'immobilisme n'est dans l'intérêt de personne. L'article 1er du projet de loi va permettre de relever ces défis. Il contient en effet plusieurs dispositions qui moderniseront l'organisation de la SNCF. D'abord, la fusion des trois EPIC actuels en une société nationale à capitaux publics. Le statut juridique de cette nouvelle SNCF n'est nullement incompatible avec le caractère public du groupe. Celui-ci ne sera pas privatisé. Certains s'entêtent pourtant à qualifier cette modification de privatisation – à tort, puisqu'il n'y aura pas de changement de propriétaire. Ensuite, le groupe aura la capacité de réfléchir à son architect...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Une nouvelle fois, avec ce texte, le Gouvernement et l'ancienne directrice stratégique de la SNCF, aujourd'hui ministre des transports, appliquent les desiderata de Bruxelles. La transformation de la forme juridique de la SNCF d'EPIC en société anonyme à capitaux publics n'est pas anodine ; elle est la première étape d'un processus de privatisation. La SNCF est une entreprise à vocation de service public et ne peut être assimilée à n'importe quelle société privée dont l'objectif premier est la rentabilité et la réalisation de profits. La concurrence peut être saine, mais elle ne doit pas masquer le véritable problème de l'ent...