Interventions sur "peine"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

...crié, mais il a prouvé son efficacité : il a permis, très récemment, d'identifier en quelques heures le meurtrier de la petite Angélique, à Wambrechies, dans le Nord. Nous pouvons améliorer encore cet instrument afin de mieux surveiller les individus concernés. Il pourrait aussi servir d'outil de dissuasion, les personnes concernées se sachant fichées et encadrées. Toute personne condamnée à une peine de prison de plus de cinq ans pour des faits d'agression sexuelle est aujourd'hui inscrite dans ce fichier. Par cet amendement, nous proposons d'abaisser ce seuil à trois ans, afin qu'aucun individu dangereux n'échappe à cet outil.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandra Louis, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Une précision importante : ce n'est pas la peine prononcée contre l'auteur des faits qui détermine son inscription au FIJAISV, mais la peine encourue au titre de l'infraction. Votre amendement aurait donc pour seul effet de rendre automatique l'inscription des auteurs d'infractions d'une gravité réelle mais moindre, à savoir les atteintes sexuelles commises sur les mineurs de plus de quinze ans. Ces infractions ne justifient pas que des mesures...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

Madame la rapporteure, madame la secrétaire d'État, on sait qu'il y a une gradation dans l'échelle de la gravité des infractions et que des auteurs de violences ou même de crimes sexuels ont commencé par de plus petites infractions avant de monter en puissance. Par conséquent, pouvoir les inscrire dans le fichier dès qu'ils encourent une peine de trois ans de prison permettrait peut-être de prévenir leur montée en puissance et de les arrêter avant qu'ils ne commettent l'irréparable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

La loi dispose que soit inscrit dans le FIJAISV toute personne ayant été condamnée à une peine d'emprisonnement supérieure ou égale à cinq ans. Si la peine est inférieure, l'inscription au fichier est à l'appréciation du procureur ou de la juridiction. Pour ma part, je considère que ce n'est pas ainsi que l'on protège les citoyens, plus particulièrement nos enfants. Dès lors qu'une personne est condamnée à une peine de prison ferme, elle doit être inscrite au fichier des agresseurs sexuels...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandra Louis, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Tout d'abord, je dois rappeler que nous parlons de peines encourues et pas de peines prononcées. En outre, ce n'est pas le procureur qui décide de l'inscription mais la juridiction. Je rappelle que si l'inscription est automatique pour les peines encourues de cinq ans ou plus, elle est possible aussi en deçà. À travers cet amendement, vous manifestez la conviction que les juges ne prendraient pas en considération l'état du dossier. Or je peux vous cer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Je ne comprends pas votre avis défavorable. Qu'il s'agisse d'une peine encourue ou d'une peine prononcée, peu importe puisque de toute façon, un auteur d'attouchements ou d'agression sexuelle condamné ou encourant une peine de moins de cinq ans n'est pas aujourd'hui inscrit au fichier. L'affaire que j'ai évoquée est frappée du sceau de l'évidence : cet homme n'est pas inscrit, alors qu'il a été auteur d'attouchements sexuels, et il part en Chine avec quarante de nos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

Quelle que soit la peine à laquelle l'auteur des faits a été condamné, son nom est retiré du fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes dix ans après la sortie de prison s'il était mineur au moment des faits. Pour le majeur, le délai est de trente ans pour les condamnations de plus de dix ans d'emprisonnement et de vingt ans dans les autres cas. Le risque de récidive n'est tou...