Interventions sur "consommateur"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

..., contre un peu plus de 1 000 litres pour 1 kilo de soja. Ce type de bétail exige en moyenne 28 fois plus de terres et 11 fois plus d'eau d'irrigation que d'autres produits d'élevage. Il est difficile de ne pas voir le lien entre les pressions de l'industrie de la viande et cet article, qui vise à affaiblir le marché végétarien. Le législateur doit prendre en compte l'évolution des pratiques. Le consommateur hésitant entre un steak de viande et un steak de soja sait bien que l'un contient des protéines carnées et l'autre, des protéines végétales. D'une certaine manière, le texte méprise le consommateur, afin de promouvoir les appétits des industriels de la branche. Ces nouveaux produits diversifient le marché et font peur aux lobbys. Il est normal que les éleveurs défendent leurs intérêts mais, en R...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Avis défavorable. Ce n'est pas parce qu'une bêtise est répétée plusieurs fois qu'elle devient une vérité ! Cet article vise à interdire certaines pratiques commerciales trompeuses pour le consommateur. À toutes fins utiles, rappelons que la Cour de justice de l'Union européenne, dans son arrêt du 14 juin 2017 concernant l'utilisation de termes comme « lait de soja » ou « fromage végan », a précisé qu'un produit laitier, étant dérivé exclusivement du lait, doit en contenir les constituants. Il s'agit donc bien là d'interdire l'appellation « steak » à des produits qui contiendraient une part de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Les consommateurs ne sont pas des imbéciles. Ils ne confondront jamais un steak de soja et un steak de viande. Et n'oubliez pas non plus d'interdire le caviar d'aubergines !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Le débat a été très bien posé ; votre voix nous a manqué ce matin. Il y a une vraie demande des consommateurs sur ce sujet, comme sur le bien-être animal. Il ne faut pas voir d'opposition là où il n'y en a pas. Vous avez également raison, monsieur Jégo, sur la question sémantique abordée par cet article : nous allons créer dans les supermarchés un débat juridique qui demandera beaucoup de vigilance. Vous auriez d'ailleurs aussi pu citer la bagarre autour du caviar, d'esturgeon ou de fruits… Il faut do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

… pour instiller dans l'esprit du consommateur – bien sûr, un végétarien sait ce qu'il en est quand il en achète – l'idée qu'un steak de soja aurait la même valeur nutritionnelle qu'un steak de viande. Or c'est faux. En outre, étymologiquement, un steak est une tranche. Je sais ce qu'est une tranche de viande, je ne sais pas ce qu'est une tranche de soja.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

Vous nous répondez que le texte renvoie à un arrêté. Et bien, c'est une bonne idée ! Nous devons admettre que la loi ne peut pas tout faire, y compris de telles définitions. Je propose que nous renvoyions tout à un décret – la solution au problème que vous avez soulevé à propos du steak, mais aussi le reste. Si on soupçonne une volonté de tromper le consommateur – il n'y a aucun contentieux en cours à ce jour à ce sujet – , la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, la DGCCRF, peut parfaitement, aujourd'hui, condamner le producteur en s'appuyant sur la notion de pratiques commerciales trompeuses. Si l'on considère que ce n'est pas suffisant – ce que semble dire la DGCCRF – , prenons un décret pour complé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Mes propos devaient être confus, monsieur le rapporteur. Effectivement, dans l'esprit du consommateur, le mot « steak » est associé au mot « viande ». Certains industriels vont essayer de tromper le consommateur. En cas de tromperie pour le consommateur – c'est un vrai danger s'agissant du steak – , pour faire plus de fric notamment, je suis entièrement d'accord avec vous, monsieur le rapporteur. M. Jégo considère que la question est plus complexe pour d'autres types de produits et qu'il faut fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...rence ou de rapport de forces entre deux domaines distincts qui n'ont pas de raison de s'opposer : les productions végétales et les productions animales. Il y a de la place pour tout le monde ; chacun mange ce qu'il désire, et c'est bien normal. Mais, à un moment où nous voulons soutenir l'agriculture française, où nous voulons que les denrées alimentaires mises sur les marchés à l'intention des consommateurs français, européens et mondiaux soient reconnues, il est nécessaire de maintenir la mesure introduite dans le texte à l'initiative du rapporteur. Les industriels, qu'ils soient français, européens ou internationaux, rivalisent d'imagination, parfois pour leurrer le consommateur. Tout à l'heure, l'une de nos collègues a fait référence au métier de son père. Pour ma part, j'estime que l'on n'a pas...