Interventions sur "abattage"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Il s'agit toujours de bien-être animal et, en l'occurrence, des méthodes d'abattage des volailles par électro-narcose. Cet amendement vise à mettre un terme à cette méthode barbare, d'ailleurs peu fiable puisque certaines volailles arrivent vivantes au moment de la saignée. Il est temps d'utiliser les méthodes alternatives qui existent aujourd'hui pour mettre fin à ce système d'abattage insupportable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Cet amendement a le même objectif s'agissant de l'abattage des porcs par le gaz – dioxyde de carbone. Cette méthode est, elle aussi, décriée par l'ensemble des associations qui se préoccupent du bien-être animal. Nous espérons un sursaut d'humanité de votre part pour mettre fin à ces méthodes d'abattage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...ceur d'alerte. Salarié de l'abattoir, le RPA, qui verra ses droits renforcés et protégés par ce statut, comme peuvent l'être notamment les responsables syndicaux, aura donc tout pouvoir pour signaler les dérives aux autorités vétérinaires. L'abattoir que j'ai présidé, je l'ai dit, comptait sept vétérinaires et préposés sanitaires. Un vétérinaire devait obligatoirement être présent au début de l'abattage. Les horaires de début d'abattage devaient donc lui être transmis quarante-huit heures à l'avance, afin qu'il puisse être présent pour contrôler le début de l'abattage puis circuler sur la chaîne. Comme ils l'ont indiqué en commission, les abatteurs seraient prêts à mettre spontanément en place de tels mécanismes, car ils ont conscience qu'ils ont à gagner à mieux contrôler leur structure. Enfi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...tre bref, mais les millions d'électeurs que représentent les députés du Front national méritent bien quelques secondes. Nous voterons ces amendements même s'ils ne sont pas une fin en soi, puisque les professionnels eux-mêmes ne s'y opposent pas. Mais il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt : si l'on veut parler de souffrance animale dans les abattoirs, alors abordons le problème de l'abattage rituel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

...ne derrière la caméra vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Nous gardions les images ; si les gendarmes signalaient un fait, l'élucidation en était évidemment améliorée. Si l'on doit vraiment effectuer la comparaison, restons-en là. Vous avez parlé, monsieur le ministre, des difficultés auxquelles les salariés sont confrontés. Mais elles ne sont pas créées par la vidéo : ce sont les conditions d'abattage qui sont difficiles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

...s tenants respectifs n'ont plus cessé de se battre jusqu'aux récents États généraux. Louons au moins cette action : deux mondes qui ne s'adressaient plus la parole se reparlent enfin et veulent avancer ensemble. J'espère que l'expérimentation envisagée dans les abattoirs et le travail que conduiront le ministre et ses équipes sur cette filière nous permettront de créer de meilleures conditions d'abattage pour les animaux. Je pense en tout cas que telle est bien la méthode à adopter pour y parvenir, au lieu d'opposer les uns aux autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je veux d'abord saluer publiquement ici le sérieux du travail qu'accomplit Olivier Falorni depuis maintenant des années, et dire combien j'ai apprécié la rigueur de notre collègue Dombreval lors des débats en commission. Je suis fils d'éleveur, petit-fils d'agriculteur, et je suis élu dans un département, la Mayenne, où l'on trouve des outils d'abattage en nombre. Il se trouve que – comme vous l'avez rappelé, monsieur le ministre – , je suis aussi président du Conseil national de l'alimentation, lequel abrite le comité d'éthique en abattoir installé par votre prédécesseur, Stéphane Le Foll, pour que le CNA réfléchisse à ce que devrait être l'abattoir du XXIe siècle, en particulier du point de vue éthique. Tel sera le sens de mon propos ce soir....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...nser à ces salariés, dont les conditions de travail sont difficiles, qui travaillent à la chaîne, n'ont pas toujours reçu une formation, et ont souvent à l'esprit l'idée qu'ils sont tenus en suspicion et surveillés en permanence. Or nous avons besoin d'eux. Si nous voulons que les filières concernées puissent continuer à recruter, il faut éviter de dénigrer la profession tout entière, sans quoi l'abattage ne se fera plus en France mais ailleurs et nous aurons perdu des milliers d'emplois. Le texte comporte d'ores et déjà des améliorations, et je remercie et le Gouvernement et les députés des deux commissions d'avoir fait avancer les choses. Pour ma part, j'étais entré dans le débat persuadé que je resterais figé dans ma position. Les débats ont donc un intérêt, quand des gens essaient d'avancer, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Ce débat a été l'occasion de rappeler les difficultés que rencontrent les salariés des abattoirs, qui exercent ce métier particulier. L'abattage est évidemment l'étape la plus difficile à appréhender – et en même temps incontournable – du long processus d'élevage destiné à la consommation. Il fallait le rappeler car certains ont fait le choix de la facilité en pointant du doigt l'ensemble d'une profession sur la base de quelques documents vidéos qui, en effet, mettaient en lumière des comportements inappropriés. Peut-être n'ai-je pas été...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...t je suis par principe favorable aux expérimentations. De plus, comme l'a très bien dit Guillaume Garot, la question éthique est complexe et on ne connaît pas les effets inattendus de l'arrivée de la vidéosurveillance dans ces services particuliers. Aux postes de saignée et de mise à mort, on filmera ceux qu'on appelle communément les tueurs, car – il faut bien appeler les choses par leur nom – l'abattage représente une mise à mort de l'animal, et c'est cela qui sera enregistré sur les images. La mention « sur la base du volontariat » que propose l'amendement me semble personnellement insuffisante. Je connais des chefs d'établissement qui sont plutôt favorables à l'expérimentation de la vidéosurveillance ; mais ce qui m'intéresse, ce sont les salariés concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal :

...laire O'Petit pour la condition animale, notamment en tant que vice-présidente du groupe d'études sur cette question. Souffrante, elle ne peut être parmi nous ce soir, mais son amendement compléterait utilement celui de Loïc Dombreval qui vient d'être adopté puisqu'il propose que les abattoirs souhaitant se lancer dans cette expérimentation de contrôle vidéo puissent utiliser le label suivant : « abattage sous contrôle vidéo ». Cela leur permettrait de favoriser leurs ventes en valorisant leur production auprès des consommateurs français – on a rappelé, tout au long de la soirée, que c'était une demande de la part d'un certain nombre de nos concitoyens – mais aussi à l'export, dans la mesure où, plusieurs pays, notamment le Royaume-Uni, étant aujourd'hui en avance par rapport à la France sur cette...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Chers collègues, nous venons de passer plus d'une heure et quart à discuter des conditions d'abattage dans les abattoirs industriels. Je pense qu'il faut s'interroger : comment en est-on arrivé à cette dérive que constitue l'abattage industriel ? Elle s'explique sans doute par la disparition de bon nombre d'abattoirs de proximité, qui se sont regroupés dans de grands centres d'abattage industriel et sont confrontés à des problématiques, déjà évoquées, de cadences. Cet amendement permettrait un r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

J'y ai prêté la plus grande attention. Un autre amendement, qui a été déposé par nos collègues du MODEM, nous permettra de discuter un peu plus tard de l'abattage mobile et de l'abattage à la ferme. Il faut bien évidemment les encadrer : les règles sanitaires doivent être identiques à celles en vigueur dans les abattoirs, puisque l'on ne peut pas prendre de risques avec la santé des consommateurs. Si l'on autorisait l'abattage sauvage dans n'importe quelles conditions – je ne dis pas, cher collègue, que c'est ce que vous proposez – , nous irions au-devant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

...de proximité de référence qui soit à même, une fois l'abattoir mobile de retour, d'assurer la réception et le stockage frigorifique des carcasses concernées. Par conséquent, il faut bien, d'une part, que chaque type d'abattoir corresponde à un axe de travail et, d'autre part, que les abattoirs de proximité bénéficient de moyens nouveaux, car ils peuvent éventuellement constituer des appuis pour l'abattage mobile. Il me semblait utile de repréciser les choses. En outre, les abattoirs peuvent devenir des outils ou des écoles de formation pour le métier de tueur auquel vous avez, monsieur le rapporteur, légitimement rendu hommage tout à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Cet amendement, qui a été adopté par la commission du développement durable et rejeté par la commission des affaires économiques, revient précisément sur l'abattage d'urgence. Il prévoit : « Les abattoirs situés dans un même département et dans les départements limitrophes de toute exploitation d'élevage sont tenus de s'organiser pour assurer un service d'abattage d'urgence pour les animaux accidentés transportables », tous les jours de l'année. Il existe en effet bien un dispositif en semaine mais il semble insuffisant compte tenu des contraintes du week-en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Je ne vais pas revenir sur le contenu de cet amendement car il est extrêmement proche de celui que vient de présenter Mme Maillart-Méhaignerie. Il s'agit d'une partie de la solution que nous pourrions tout à l'heure apporter au rapporteur. Il faut effectivement organiser cet abattage d'urgence car il occasionne chaque année la perte de 50 000 têtes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Chaque département possédant un abattoir dispose d'un abattoir spécialisé dans l'abattage d'urgence, qui n'est ouvert qu'aux horaires d'ouverture usuels. Il a existé par le passé un système d'astreintes, notamment le week-end, mais le modèle économique ne le permet plus. Par conséquent, j'envisage davantage la montée en puissance des abattoirs mobiles ou la possibilité, s'agissant des animaux intransportables, de façon exceptionnelle, de passer un accord avec les vétérinaires sanitair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Cet amendement de la commission du développement durable prévoit : « Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d'information sur les conditions d'élevage et d'abattage dans la filière piscicole. »