Interventions sur "recettes"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...ation des deniers publics, ni quant à l'efficience de la dépense publique. À mon grand regret, je ne constate ni mesure de redressement, ni apurement de la dette. À ce titre, plusieurs constats sont à dresser. Premièrement, la nouvelle trajectoire du déficit public n'est rien de plus qu'une traduction comptable de la croissance, qui s'élève à 2,2 % au lieu du 1,5 %, initialement prévu. Ainsi, les recettes sont effectivement en hausse de 14,4 milliards d'euros par rapport à 2016, ce qui représente une augmentation de 5,5 milliards d'euros, par rapport à la loi de finances initiale. Vous me répondrez, monsieur le ministre, que cela est dû à l'action du Gouvernement et à l'ensemble des efforts mis en oeuvre. Malheureusement, pour nous, la vérité est tout autre. La hausse constatée est le résultat de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

...une question de bonne gestion des deniers publics, et nous devons y parvenir. Retrouver l'équilibre budgétaire et sortir de la procédure de déficit excessif, c'est aussi renforcer la voix de la France face à nos partenaires européens et montrer que nous sommes capables de tenir nos engagements. Sans grande originalité, le désendettement de la France peut passer par deux axes : l'augmentation des recettes ou la diminution des dépenses. Le premier axe est exclu puisque c'est au contraire une diminution que nous visons, de manière assumée. Ainsi, c'est vers le deuxième axe que nous souhaitons nous tourner, notamment en réalisant un travail interne, administration par administration, afin d'analyser les dépenses et d'essayer de dépenser mieux et plus efficacement. Nos dépenses doivent devenir plus ef...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

... 3 %, mais à 1, 1,2 ou 1,3 %. Certes, dans la loi de programmation, on sera même en deçà, quasiment à l'équilibre total ; mais on en est loin aujourd'hui, d'autant que les hypothèses qui sous-tendent cette prévision renvoient à une croissance soutenue, alors qu'elle est en décélération. Pour vous, le plus dur ne sera pas 2017 – vous n'êtes pour rien dans ce budget, vous avez ajusté 5 milliards de recettes et 5 milliards de dépenses – , mais 2019 et surtout 2020. Telle est l'échéance à laquelle tous vous attendent, non seulement le monde politique mais, plus largement, tous ceux qui s'interrogent sur la capacité de l'actuel gouvernement à redresser le pays. Dernier élément : les dépenses fiscales, qui continuent de flamber. Cela fait des années que nous le disons tous, que tous les gouvernements a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...t donc rien de spécifique en la matière. Vous avez également préféré rogner la dotation d'équipement des territoires ruraux. Au total, sur le budget général, hors remboursements et dégrèvements et hors mesures techniques sur les fonds de concours, vous avez annulé pour 4,2 milliards d'euros via les deux décrets d'avance. Or la sincérité, monsieur le ministre, eût été de considérer également les recettes. Il est évident qu'à l'été dernier ni vous ni personne ne pouviez prévoir que la croissance économique connaîtrait, sur l'année 2017, une hausse de 2,2 %, ce qui a permis de faire entrer des recettes supplémentaires dans les caisses de l'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...aire et économique qui nous permette de faire progresser la société française. Votre objectif est donc – vous l'avez rappelé – de respecter les 3 % : encore une fois, la dette, la dette, la dette ! J'ai entendu, y compris hors micro, des propos qui m'ont hérissée, selon lesquels nous ne pourrions pas faire autrement. C'est vrai, mais uniquement si nous n'avons pas, d'abord, une certaine idée des recettes qu'il est possible d'aller chercher. Depuis un an, vous avez manqué d'imagination en la matière. Vous avez réussi à dégager des milliards pour réformer l'ISF ou pour donner de l'argent aux grandes entreprises mais, lorsqu'il s'est agi de trouver de l'argent pour dégeler le point d'indice, augmenter le SMIC ou maintenir et développer les services publics, tout à coup, il n'y a plus eu personne. O...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

... 70 milliards d'euros et représente 2,6 % du PIB. La loi de finances initiale tablait sur 2,7 % : cette surestimation de 0,1 % vaut-elle un procès en insincérité ? L'audit de la Cour des comptes a, en réalité, été un alibi qui a permis de détricoter le budget 2017 pour des raisons idéologiques. Soyons sérieux : le budget 2017 a pu sous-estimer certaines dépenses, comme il a sous-estimé certaines recettes, mais il permettait de passer sous la barre des 3 % de déficit. Ces risques de sous-estimation qui se retrouvent dans tout budget étaient d'ailleurs couverts par une réserve de précaution qui n'avait jamais été aussi importante et dont le taux avait été porté à 8 %. L'audit de la Cour des comptes vous a permis de justifier, comme cela a déjà été rappelé à maintes reprises, un plan d'économies qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

 « Nous continuons à dépenser plus que nos recettes. Je n'aime pas raisonner en pourcentage du PIB – 2,8, 3,2 : nous avons anesthésié nos compatriotes à force de parler comme des comptables. Mais la vérité, c'est que quand nos voisins Allemands prélèvent 100 euros en impôts et en dépensent 98, nous en prélevons 117 et en dépensons 125. Qui peut penser que cette situation est durable ? » « Mesdames et messieurs, sous le regard inquiet des Français...