Interventions sur "alimentaire"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Il importe de rétablir l'article 11 septies A qui a été supprimé par le Sénat et qui concerne l'étiquetage environnemental pour les denrées alimentaires. Les consommateurs doivent être informés sur la présence d'OGM dans l'alimentation des animaux, le mode d'élevage, le bien-être animal – de l'élevage jusqu'à l'abattage – , l'origine géographique – les lieux d'élevage et d'abattage – , et le recours à des produits phytosanitaires. Les Français cherchent de plus en plus à connaître l'origine des aliments qui composent leur repas, leurs qualités...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Cet amendement concerne ce que l'on appelle l'affichage environnemental. Il propose que l'État garantisse la mise en place d'un tel affichage sur les produits alimentaires à titre expérimental avant une généralisation qui interviendrait en 2022. Une disposition de la loi dite Grenelle 2 prévoyait déjà cette mesure. Il s'agit de permettre aux consommateurs d'accéder aux informations sur les modes de production, en particulier sur leurs conséquences sur l'environnement : qu'est-ce que l'équivalent carbone ? Quel est l'impact sur les ressources naturelles et le cycl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

En première lecture, à l'issue d'un débat très riche et intéressant, un amendement prescrivant l'affichage environnemental pour les denrées alimentaires avait été adopté. Aujourd'hui, nous entendons préciser celui-ci afin de le rendre plus simple et plus cohérent. L'amendement initial ciblait les fruits et légumes, ce qui ne nous semble pas nécessaire. En outre, dans un souci de cohérence avec l'engagement du Gouvernement et du Président de la République d'interdire le glyphosate dans les pratiques agricoles à l'horizon de 2021, nous proposons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

C'est un amendement de repli par rapport à mon amendement précédent. Je pense que le minimum syndical est de rétablir l'article 11 septies A, que notre assemblée avait adopté en première lecture. J'ai écouté avec attention M. Garot, ancien ministre délégué à l'agroalimentaire et élu d'une circonscription où l'agriculture est très importante. On ne peut pas le soupçonner de vouloir nuire aux agriculteurs, bien au contraire. Cette mesure, je le répète, c'est l'avenir, non seulement parce que les Français seront informés, mais aussi parce que c'est un argument commercial important pour les agriculteurs. Plus la nourriture sera bonne, plus les consommateurs sauront que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

Cet amendement vise à rétablir une mesure adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale : la mise en place d'un affichage environnemental des denrées alimentaires à compter du 1er janvier 2023, informant sur le mode de production et l'origine géographique, et de la mention « nourri aux OGM » si nécessaire. Tenant compte des critiques exprimées au Sénat et en commission des affaires économiques, nous avons supprimé l'obligation de mentionner le mode d'élevage et le nombre de traitements phytosanitaires. Enfin nous proposons de compléter la rédaction de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...iette pour pouvoir faire des choix éclairés. Aujourd'hui, il est très difficile, s'agissant de nombreux aliments, de savoir s'il y a des pesticides ou comment ont été nourris et élevés les animaux dont ils proviennent. Nos amendements visent à ce que la commercialisation de ces produits en France et en Europe soit plus respectueuse de cette demande légitime. On sait aujourd'hui que des produits alimentaires peuvent poser des problèmes pour la santé, mais on ne peut pas choisir de les éviter, à moins d'acheter du bio – et même, dans ce cas, on peut avoir des doutes, notamment quand il s'agit de bio étranger. Ces amendements proposent que soient indiqués les modes de production de notre nourriture, notamment de la viande en provenance d'animaux nourris aux OGM. Nous avions adopté un amendement relat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...ation qui devait s'achever à la fin de cette année, un tel étiquetage permettant de valoriser la production française. Je ne peux pas laisser dire, en effet, que les produits fabriqués en France par les agriculteurs français ne seraient pas sains ou feraient courir des dangers à ceux qui les consomment. On n'a jamais vécu aussi vieux qu'actuellement et il n'y a jamais eu aussi peu d'intoxications alimentaires. Les producteurs français n'ont pas à rougir par rapport à leurs concurrents étrangers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... dans le territoire et le lien entre la production agricole et la société civile. Nous devons prêter attention aux attentes des consommateurs. J'ai conscience que cette mesure sera difficile à mettre en oeuvre pour des raisons pratiques – et je pensais d'ailleurs, monsieur le ministre, que ce serait l'un de vos arguments. L'étiquetage, ce n'est pas une chose simple et je sais que l'industrie agroalimentaire est vent debout contre cette mesure, parce qu'elle ne sait pas comment elle va s'y prendre. Mais des recherches ont été faites et il existe désormais des logos qui assureraient un étiquetage efficace. Cette démarche sera par ailleurs complétée par un immense effort de pédagogie à l'échelle du pays, au sujet de l'acte même de consommer. Ces amendements, je le répète, loin d'être pénalisants, vont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...est certainement parce que le ministre de l'agriculture a retravaillé cette question. Je rappelle en effet que cet amendement a été adopté en première lecture contre l'avis du Gouvernement. Deuxièmement, je voudrais rappeler, parce que je l'apprécie et que j'ai un peu de mémoire, que Guillaume Garot a fait partie d'un gouvernement il y a quelques mois – c'était hier – où il était chargé de l'agroalimentaire. Je me souviens des débats difficiles que nous avons eus avec Stéphane Le Foll, mais aussi avec Benoît Hamon, qui était chargé de la consommation, sur les problèmes d'étiquetage. Je me souviens, comme je l'ai déjà indiqué en première lecture, être allé en délégation à Bruxelles avec Benoît Hamon pour convaincre nos collègues de l'Union européenne de nous autoriser à mener l'expérimentation dont i...