Interventions sur "terre"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

...sidences – pour la plupart secondaires – à l'emplacement d'anciennes exploitations conchylicoles. Cette ambition s'inscrit parfaitement dans la suite logique des dispositions que nous avons votées dans la loi ELAN – évolution du logement et aménagement juridique – et qui ont été récemment confirmées par le Conseil constitutionnel : au sein du groupe MODEM et apparentés, nous refusons de voir nos terres agricoles transformées en chambre d'hôtes, en gîtes ou en restaurants. Si ces activités sont évidemment très importantes, car vecteurs de tourisme et participant au nécessaire développement économique, leur croissance ne doit pas se faire au détriment des terres agricoles. Je tiens à saluer l'ensemble des représentants des groupes politiques présents lors des auditions qu'a menées le rapporteur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...Nous nous réjouissons donc que le groupe MODEM s'attaque à cette problématique sur laquelle, plus largement, notre collègue Dominique Potier formulera, la semaine prochaine, des propositions dans le cadre de la mission d'information commune sur le foncier. La maîtrise du foncier est en effet au coeur des sujets dont nous parlons ici, qu'il s'agisse de la préservation de l'activité économique, des terres agricoles ou du coût du logement. Dominique Potier, comme tous les députés de notre groupe, souhaite qu'une grande loi foncière, souvent annoncée mais toujours reportée, soit présentée au Parlement dans les mois à venir. Peut-être M. le ministre pourrait-il nous éclairer sur ce point. Nous avions, lors de l'examen du texte en commission, soulevé la question de son extension aux territoires de m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...nscrit aux zones littorales, que nous savons sensibles, nous nous y cantonnerons. Puisque vous venez d'entrer dans vos fonctions, monsieur le ministre, je saisis l'occasion qui m'est ici offerte pour vous faire une ou deux suggestions sur ce sujet que vous connaissez, ayant été parlementaire pendant un certain nombre d'années. Les femmes et les hommes qui peuplent les zones de rencontre entre la terre et la mer veulent continuer d'y vivre ; ils veulent concilier l'urgence écologique et la préservation de la biodiversité avec le maintien de l'activité humaine, qui en mer, qui sur terre. Et puisqu'ils ne sont pas visés par le texte, je ferai une suggestion, monsieur le ministre, pour ceux de nos concitoyens qui vivent de la terre. Je pense par exemple, dans la baie du Mont-Saint-Michel, côté Br...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...s locaux d'urbanisme intercommunaux est de nature à compliquer la vie. En jouant un rôle de facilitateur, en nous aidant – « nous », c'est-à-dire les parlementaires, mais aussi les élus de terrain que sont les maires et les responsables intercommunaux – , vous feriez oeuvre utile. Le groupe UDI, Agir et indépendants votera bien entendu cette proposition de loi, même si je regrette que les volets terrestre et montagnard aient été, en quelque sorte, « shuntés » en commission – et disant cela, je me tourne vers André Chassaigne. Mais, puisque la majorité et le rapporteur ont choisi de se limiter au littoral, nous soutiendrons les dispositions qui le concernent. Quoi qu'il en soit, monsieur le ministre, je tenais à insister sur les efforts de celles et ceux qui vivent dans ces territoires. Si les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ère plus efficace, qui doit reposer sur deux piliers. Le premier – d'ailleurs évoqué par M. le ministre – consiste à arrêter l'hémorragie de la surface agricole utile, en particulier dans les zones de forte pression où des logiques de spéculation ou de rente sont à l'oeuvre. Nous les connaissons : les zones littorales, où la concurrence résidentielle est amplifiée ; les zones périurbaines, où les terres sont souvent très fertiles ; mais aussi les zones de montagne, où l'enjeu touristique ou résidentiel conduit à trop peu se soucier des zones pastorales ou d'estive, pourtant particulièrement vertueuses pour la biodiversité et le stockage de carbone. Le second pilier consiste à conforter notre modèle d'exploitation familiale. De ce point de vue, les voyants sont au rouge si l'on considère tous c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Le groupe Libertés et territoires se félicite de l'inscription à l'ordre du jour de nos travaux de textes qui mettent en avant l'agriculture et posent la question du lien de l'homme à la terre. Nous savons tous combien ce lien est important, au niveau économique, certes, pour l'équilibre social, aussi, mais également dans la construction même de la personne, son tempérament, son sentiment d'appartenance – sa culture, sans jeu de mots. Nous sommes donc loin d'une simple question de droit de propriété : la présente proposition de loi met au contraire en avant un sujet de société crucial....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnaïg Le Meur :

...itation valorisée à 150 000 euros pour un montant huit à dix fois supérieur, il est compréhensible qu'un exploitant cède à la tentation de la vendre à un particulier plutôt qu'à un repreneur. C'est précisément ce phénomène que la présente proposition de loi entend endiguer. Comment agir ? Les élus locaux et les organisations professionnelles sont en première ligne pour veiller à la pérennité des terres agricoles. Les SAFER, créées en 1960, disposent d'outils pour garantir que les terres agricoles gardent un usage strictement agricole. Il nous revient cependant de faire évoluer leurs moyens d'action chaque fois que la situation l'exige. En effet, le droit comporte une faille dans laquelle s'engouffrent certains propriétaires désireux de vendre leur exploitation. Les SAFER ne peuvent plus préemp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...nce et qui, si nous n'y prenons garde, seront, demain, de plus en plus convoités par la promotion immobilière. À terme, cela pourrait dénaturer un littoral pourtant particulièrement préservé grâce à une loi à laquelle nous tenons, la loi littoral qui, depuis 1986, protège nos côtes. C'est donc l'objet de cette proposition de loi qui vise à redonner à ces bâtiments leur activité initiale liée à la terre ou à la mer. Alors, quel est le problème ? Le rapporteur et les orateurs qui m'ont précédé l'ont bien expliqué : se trouvent sur notre littoral des bâtiments accessoires à l'exercice d'une activité agricole, conchylicole ou aquacole. Plus simplement, il s'agit de remises ou de petits bâtiments désaffectés, servant antérieurement, pour l'essentiel, au stockage de matériel et des productions de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Villiers :

Monsieur le rapporteur, vous êtes l'homme de la mer et du large ; je revendique d'être l'homme de la terre dans laquelle d'innombrables traces fossiles nous réunissent sans doute – on peut faire le lien entre le continent et notre sujet. Ces journées d'initiative parlementaire mettent le député en prise directe avec nos concitoyens et avec le quotidien de ces derniers. Comme un certain nombre de collègues, je regrette que la proposition de loi dont nous sommes saisis soit circonscrite au seul littoral...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Villiers :

Entendez cela ! La terre a besoin d'agriculteurs et d'éleveurs compétents pour la mettre en valeur. Il faut laisser la terre aux agriculteurs. Le faire-valoir direct est le meilleur passeport pour l'avenir du monde rural. Lorsque l'on ne peut plus acheter sa terre ou son logement, alors le doute s'installe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Villiers :

...ransition écologique, a exprimé sa compassion pour les « vies empêchées » de ceux qui travaillent dur. Les agriculteurs souffrent des changements imposés par les normes. La France est le pays des 400 000 normes. Nos amendements visent à donner de l'air, de la fluidité, de la protection et de la liberté à celles et ceux qui relèvent plus d'un état que d'un métier, celui de paysan, qu'il soit de la terre ou de la mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

C'est un beau voyage ! La loi ÉLAN, publiée le 24 novembre dernier au Journal officiel, a permis de corriger la loi du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, dite « loi littoral ». Elle a notamment intégré le dispositif « dents creuses », dans le but de densifier les hameaux, sans modifier leur contour ni les paysages, plutôt que de prendre des terres agricoles pour accueillir de nouveaux habitants. Elle a également prévu la possibilité d'autoriser la construction, en zone littorale, des installations nécessaires aux activités agricoles ou marines, y compris dans les espaces proches du rivage, mais, dans ce cas, seulement pour les activités conchylicoles et marines. Poursuivant le même objectif, cette proposition de loi répond au besoin de p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...oposition de loi aborde une question importante pour les zones littorales et de montagne. De fait, la conchyliculture est en danger, mais elle n'est pas la seule. L'Hérault, mon département, situé entre mer, plaines viticoles et garrigues de l'arrière-pays, a construit son identité et son art de vivre autour de ses plages, de ses vignobles, de ses montagnes et de ses fleuves. Si l'Hérault est une terre qui a su inspirer tant d'écrivains et de poètes, c'est bien sûr grâce à ses atouts naturels, mais aussi en raison de ses terres cultivées de tout temps. Aujourd'hui, dans l'Hérault, l'agriculture occupe 30 % des surfaces, soit plus de 185 000 hectares. La viticulture, pour sa part, s'étend sur un peu plus de 85 000 hectares, aussi bien en plaine, en bord de mer que sur les coteaux. Le vin a joué ...