Interventions sur "attentat"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...es fonctionnaires de police, des gendarmes, des magistrats, des militaires, de tous ceux qui oeuvrent au quotidien pour nous protéger et prévenir les actes terroristes sur notre sol. Il me semble extrêmement important de le rappeler. J'ai également une pensée pour toutes les victimes des actes terroristes commis sur notre sol et pour leurs proches. Même si nous avons su les aider juste après les attentats, je tiens à dire ici qu'il convient d'assurer un suivi jusqu'au bout de toutes ces personnes et d'y veiller particulièrement. C'est ce que nous ferons. Je défends devant vous une motion de rejet préalable du projet de loi prorogeant l'état d'urgence. Je vous le dis d'emblée, au nom du groupe La France insoumise : nous sommes la seule opposition conséquente et responsable au sein de cette assemb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

... l'opérationnel qui est important ! Il n'est pas question de symbolique dans cette histoire. Et s'il y a une symbolique, c'est bien celle de faire respecter l'État de droit dans lequel nous sommes, que nous défendons et qui est justement la cible des actes terroristes. Monsieur le ministre d'État, j'ai identifié dans votre discours le syllogisme habituel qu'on entend ici et là : s'il n'y a pas d'attentat, c'est grâce à l'état d'urgence, donc il faut le proroger. Et s'il y a un attentat, alors il faut renforcer l'état d'urgence pour éviter qu'il y en ait d'autres. Autrement dit, il faut instaurer l'état d'urgence permanent. Cela vous place dans une certaine difficulté, monsieur le ministre d'État : vous devez défendre à la tribune à la fois la nécessité de l'état d'urgence et la nécessité de sorti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...lle – comme moi, du reste, qui suis élu de la deuxième circonscription du Nord –, déclarait : « l'état d'urgence, c'est débile ». « Les flopées de perquisitions administratives qui ne servent à rien, c'est très lourd, très dérogatoire à notre système, pour une efficacité très limitée. » C'était le 29 mars 2016. Georges Fenech, député Les Républicains, président de la commission d'enquête sur les attentats de Paris : « Il faut avoir le courage politique de sortir d'un état d'urgence. » C'était le 7 décembre 2016.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

... mais pensez à nos compatriotes meurtris dans leur chair ou à leur famille touchée par ces actes barbares. Pensez-y, rien qu'une seconde, et imaginez leurs sentiments ! Nous sommes aujourd'hui dans une situation de guerre, sur notre sol, laquelle nécessite d'employer tous les moyens car, face à nous, l'ennemi ne recule devant aucun stratagème, aucune cruauté. Au moment même où nous parlons, des attentats se préparent sur notre sol : ce n'est pas un fantasme, c'est une réalité. Ainsi, nous pouvons débattre de l'ampleur des moyens, de leur utilisation ou de la durée de la prorogation de l'état d'urgence mais nous, Les Républicains, nous ne voterons en aucun cas cette motion de rejet. C'est une question de responsabilité vis-à-vis de nos compatriotes et de nos enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Dès que le Président Hollande a décidé de décréter l'état d'urgence, au lendemain des attentats du mois de novembre 2015 – il avait d'ailleurs reçu l'ensemble des responsables des formations politiques –, la question s'est posée de savoir comment en sortir. Au-delà des chiffres donnés par le ministre de l'intérieur, la volonté était alors – pardon de la trivialité de mes propos – de donner un coup de pied dans la fourmilière et d'essayer de savoir ce qui se passait, de désorganiser des ré...