Interventions sur "formé"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

...France sont dus à l'arrêt cardio-respiratoire soudain. Si, dans certains pays anglo-saxons ou scandinaves, les chances de survie atteignent des taux de l'ordre de 20 à 40 %, pour les victimes françaises, ils ne sont en moyenne que de 9 %. Cela n'est évidemment plus acceptable. Nous devons tout mettre en oeuvre pour que nos concitoyens soient davantage sensibilisés aux gestes qui sauvent, et mieux formés au secourisme. Je n'entre pas dans le détail de l'ensemble des mesures de la proposition de loi, cela a déjà été fait brillamment par mes collègues. Je rappellerai seulement que ce texte équilibré et consensuel a fait l'objet de larges consultations ; il doit tous nous rassembler pour qu'ensemble nous portions l'ambition de former 80 % de la population française aux gestes qui sauvent. Ne perdo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... n'est pas parce que l'on dit aux gens de chanter en massant qu'ils masseront correctement. Leur dire : « N'ayez pas peur, vous pouvez masser, vous êtes protégés », c'est bien ; mais la formation ne doit pas être mise de côté. Je le répète, sensibiliser, c'est bien, mais former, c'est mieux. Et comme je le disais tout à l'heure, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, quand on est formé, la première chose que l'on fait avant un massage, c'est de regarder s'il ne se trouve pas, dans les affaires personnelles de la victime, un carton portant la mention « réanimer » ou « ne pas réanimer ». Cela paraît anodin, mais j'ai déjà eu le cas en tant que professionnelle ; il se présente plus souvent qu'on ne le pense. L'article 1er est donc de bon sens, mais il faudra vraiment mobiliser le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

Selon moi, un citoyen sauveteur est d'abord un citoyen formé, et pas seulement sensibilisé. L'objectif, rappelé par les uns et les autres, est que 80 % de la population soient formés aux gestes de premiers secours avant la fin du quinquennat. Aujourd'hui, à peine 27 % des Français maîtrisent les gestes qui sauvent, taux à comparer à celui de 80 à 90 % dans d'autres pays. Selon le ministère de la santé, dans les différentes situations visées, plus de 20 00...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

En ce cas, donc, il vaut mieux mal faire que ne rien faire, tous les professionnels de santé le disent. J'y insiste car, demain, des services de secours guideront les personnes par smartphones ou vidéos interposés, même si ces personnes ne sont pas formées aux gestes de premiers secours. Aussi je demande le retrait de cet amendement ; à défaut, l'avis serait défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

Dans la réalité, lorsque l'on n'est pas formé mais seulement sensibilisé, je peux vous dire que les choses sont très difficiles. Je maintiens donc mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... l'assistance d'un pompier ou du SAMU. La sensibilisation peut se faire entre parents et enfants, les uns apprenant les gestes des autres. C'est peut-être plus facile pour moi qui suis soignante, mais mes enfants savent depuis leur plus jeune âge composer le bon numéro de téléphone et faire ce qu'il faut en pareil cas, car je le leur ai appris. Bref, que ce soit l'enfant ou le parent qui ait été formé le premier, on peut s'apprendre ces gestes les uns aux autres dans le cadre familial. Je serais contre ce texte s'il encourageait à faire tous les gestes n'importe comment, car, attention ! de nombreux gestes nécessitent une formation. Mais réagir à un arrêt cardio-respiratoire avec Staying Alive est à la portée de tout le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

On fait une loi sur des questions qui auraient pu être traitées par la voie réglementaire – passons. Mais on ajoute encore des obligations. À mon sens, on ne saurait tout régler en légiférant. On ne peut pas obliger les gens à se former aux premiers secours, même s'il serait évidemment bienvenu que tous soient sensibilisés et même formés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Qui dit obligation dit coût, celui qu'aura la mobilisation des gens tout au long de leur carrière et de leur vie. Ce coût a-t-il été chiffré ? Je ne le crois pas. En outre, ceux qui seraient mal formés ou non formés encourront-ils des sanctions pénales, financières, des pénalités de retard ? C'est inextricable : n'allons donc pas trop loin dans cette direction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Je suis d'accord avec ce que disait Caroline Fiat. Si un geste comme le massage cardiaque est mal effectué, il peut blesser encore plus la victime de malaise ou d'accident. Il convient donc de rappeler que le citoyen sauveteur est avant tout un citoyen formé aux premiers secours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il s'agit bien ici – l'article 1er le précise clairement – d'une victime en urgence vitale à cause d'un arrêt cardio-respiratoire. Dans ce cas, je le répète, mieux vaut intervenir, au risque de mal faire, que ne rien faire du tout. Le but du statut de citoyen sauveteur est de protéger l'ensemble des bénévoles qui interviennent, qu'ils soient formés ou non. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Il s'agit d'un amendement de précision. Il est important de rappeler que le citoyen sauveteur doit être formé aux gestes qui sauvent. Il ne faudrait pas que des personnes de bonne volonté, mais non formées aux premiers secours, risquent d'aggraver la situation d'une victime par méconnaissance des bons gestes.