Interventions sur "enfant"

31 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

...e ? Si, en 1976, grâce à une obligation vaccinale, madame Fiat ! Chers collègues, les premiers à souffrir de ne pas être protégés contre une maladie, ce ne sont pas ceux qui ont les moyens de payer les soins, mais les plus fragiles, qui, faute de protection, se retrouvent à la merci des circonstances. L'extension de l'obligation vaccinale poursuit le but de protection de tous à travers celle des enfants. En acceptant cette obligation vaccinale, nous nous protégeons et, en ne devenant pas des vecteurs de la maladie, nous protégeons les autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

Ce sujet touche à la santé de nos enfants et de nos petits-enfants, notamment des nourrissons. La question, très sensible pour nos concitoyens, exige un vrai débat de qualité, mais ce débat n'a eu lieu ni devant nous ni devant les Français. Nous entendons s'exprimer des voix pour : des médecins, des experts, des hommes et des femmes politiques convaincus, de bonne foi, des bienfaits d'une vaccination généralisée et imposée. Nous entend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

En Allemagne, la vaccination n'est pas obligatoire mais, si des parents ne respectent pas les consignes, les responsables du jardin d'enfants alertent immédiatement les autorités sanitaires, et les parents s'exposent alors à de lourdes amendes. L'Italie prend également des mesures radicales. Ce pays a décidé de rendre obligatoire le vaccin contre la rougeole : aucun enfant ne pourra être inscrit en crèche ou à l'école sans avoir son carnet de vaccinations à jour, et les parents qui n'auront pas appliqué la loi risqueront de lourdes a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...evons nous approcher du taux de vaccination recommandé par l'OMS, qui est de 95 % ; nous n'atteignons aujourd'hui que 80 %. Nous connaissons le rapport culturel des Français vis-à-vis de l'obligation. Toutefois, j'insiste sur le fait qu'en France, cette obligation sera temporaire. J'insiste aussi sur le fait que son non-respect ne sera pas sanctionné par une amende. Vacciner, c'est protéger son enfant, mais c'est aussi protéger les autres. C'est être collectif, c'est être solidaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...e « désinformation » les avertissements de nombreux médecins selon lesquels une multivaccination systématique est dangereuse. Que vous le vouliez ou non, ces inquiétudes existent. Peut-être convient-il qu'un gouvernement responsable, au lieu d'accuser les récalcitrants d'être des inconditionnels de la théorie du complot, les informe et prouve les bienfaits d'un si grand nombre de vaccins sur les enfants. À titre personnel, je le répète encore, j'estime que les vaccins constituent un immense progrès pour la santé des Français. Mais quelle regrettable méthode que celle consistant à contraindre de la sorte les parents, dans un climat de suspicion désastreux ! Les Français sont en droit d'exiger des informations précises et claires sur les conséquences de la vaccination. Ils n'ont pas à être soumi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

… n'équivaut pas à la volonté de faire mourir des enfants de la variole et ne fait pas de nous des barbares complètement indifférents à l'avenir des enfants. Telle n'est pas notre position, qui est au contraire rationnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Voter l'extension de l'obligation vaccinale ne mettra pas un terme au doute. Au contraire, celui-ci en sera renforcé, y compris parmi des gens de bonne foi, qui, s'ils ont peur pour leurs enfants, ont surtout peur que son extension à un nombre trop élevé de vaccins crée des complications. La pédagogie, s'il en faut une, doit consister à expliquer les enjeux sur la base d'une recherche et d'un débat citoyen, politique, offrant des arguments en nombre suffisant. L'Assemblée nationale sera alors en mesure de prendre une décision. Je regrette de vous dire, madame la ministre, que votre faço...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...ment censurées. Or l'article 34 rend huit vaccins obligatoires, pour un coût à la charge de l'assurance maladie estimé par le Gouvernement à 12 millions d'euros. Cette somme affecte-t-elle l'équilibre financier des régimes obligatoires, eu égard au montant total des dépenses de santé, 200 milliards d'euros ? Je ne le pense pas. Par ailleurs, cet article modifie les conditions d'acceptation d'un enfant en crèche ou à l'école. Quel est le rapport avec le financement de la Sécurité sociale ? Selon moi, il n'y en a pas. Enfin, il supprime les dispositions pénales relatives aux conditions de poursuite en cas d'infraction. Quel est le rapport de cette disposition avec le financement de la Sécurité sociale ? Selon moi, il n'y en a pas non plus. En conséquence, l'article 34 ne peut pas figurer dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

... globe, les enquêtes d'opinion réalisées en France ont montré que l'arrêt de la vaccination contre cette maladie, conséquence de sa disparition, avait réduit la confiance globale de la population dans l'ensemble des vaccins proposés jusqu'alors. La confiance est donc fragile. Mais elle est absolument indispensable, et personne ne prétend qu'il suffira d'obliger les parents à faire vacciner leurs enfants pour que nous ayons soudainement toutes et tous une confiance absolue dans la vaccination. La confiance se travaille ; il va falloir expliquer les choses. Madame Brocard, vous répétez depuis des semaines – vous avez au moins le mérite de la constance – …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...e Brocard, vous avez eu connaissance de l'ensemble de ces documents et nous avons eu l'occasion d'en débattre assez longuement en commission. Je ne sais pas quelle est votre définition de la concertation ; je ne suis pas sûr que nous réussirons à vous convaincre que la concertation a bien eu lieu. Mais, voyez-vous, le plus important, est-ce de vous convaincre ou bien d'avancer, pour la santé des enfants de ce pays ? Je rejoins évidemment la ministre sur ce point. Si nous mettions fin à l'obligation du vaccin DTP – diphtérie, tétanos, poliomyélite – , 13 % des familles cesseraient de le faire administrer à leurs enfants, rendez-vous compte ! Cela montre bien l'importance de l'enjeu de l'obligation vaccinale. Quand, dans les enquêtes d'opinion, on demande aux Français s'ils sont favorables à la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

… qu'elle n'était pas députée mais que nous, nous l'étions, que, contrairement à nos concitoyens, nous pouvions, dans l'hémicycle, faire les bons choix pour la société, pour la population, afin de mettre nos enfants à l'abri, et que nous n'avions donc pas de questions à nous poser, que nous n'avions pas le choix, que nous devions voter l'obligation vaccinale. Faisons-le et travaillons pour l'avenir, pour la confiance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...si le Conseil d'État pour pouvoir accéder à la commercialisation du vaccin obligatoire DTP sans que celui-ci soit associé à d'autres vaccins non obligatoires. Vous affirmez que ceux qui s'étonnent de la précipitation du Gouvernement sont opposés aux vaccins, ce qui est parfaitement mensonger. Tout est venu du souhait de ces familles de disposer du DTP sans être forcées à faire administrer à leurs enfants des vaccins complémentaires dont des travaux scientifiques, que vous cachez volontairement, mettent en doute les conséquences ! Je songe évidemment aux travaux du professeur Romain Gherardi sur les conséquences neurologiques de certains vaccins. Il ne s'agit absolument pas, en tout cas en ce qui me concerne, de prétendre mettre fin à l'obligation vaccinale. Il existe une obligation vaccinale et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...i-même si je devais faire faire les vaccins. Quand votre médecin vous apprend que la dernière injection vaccinale de votre gamin, ce n'est plus le tétravalent, mais l'hexavalent, et qu'on vient donc de lui injecter six produits au lieu de quatre, vous vous demandez pourquoi vous n'avez pas été prévenue. La défiance a été causée par la désinformation. Les gens ne veulent pas mettre en danger leurs enfants, ils sont raisonnables, mais ils sont simplement inquiets, parce qu'ils ont entendu beaucoup de choses. Nous sommes favorables aux vaccins, comprenez-le ! Nous avons peur de cette défiance, et nous voulons seulement rassurer les gens et leur faire retrouver l'attitude qui était la mienne quand, il y a vingt ans, j'emmenais faire vacciner mon gamin sans me poser la moindre question. Voici ce que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

Ce n'est pas parce que nous demandons un débat et un peu de temps pour mettre posément les choses sur la table que nous sommes des fous furieux voulant la mort de nos enfants ! Or c'est un peu ce que vous laissez entendre, et c'est assez désagréable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

... susceptible de le transmettre. Ne mélangeons donc pas tout : procédons posément, vaccin par vaccin, sans cacher les effets secondaires que certains sont susceptibles d'avoir et pas d'autres, de même que certains comportent des adjuvants aluminiques tandis que d'autres n'en ont pas ! Je le répète, ce n'est pas parce que nous voulons réfléchir de manière posée que nous ne voulons pas protéger nos enfants, bien au contraire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

Résumons la situation : on veut empêcher les enfants à qui l'on n'aurait pas administré leurs onze vaccins de mettre un pied à l'école. Les récalcitrants seront déscolarisés. Est-ce à dire qu'ils ne transmettront pas la maladie aux enfants avec lesquels ils seront immanquablement en contact, dans les squares, au « MacDo », au supermarché ou à leur club de sport ? Quant aux enfants qui auront le droit d'entrer dans l'école parce qu'ils auront été ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Le droit en vigueur prévoit déjà la disposition que vous évoquez : lorsque vous inscrivez un enfant en collectivité, vous devez présenter la photocopie des pages de son carnet de santé relatives aux vaccinations. Il ne s'agit pas d'une mesure coercitive, et un délai de trois mois est prévu pour réaliser les vaccins. C'est un temps pendant lequel il sera possible d'accompagner les parents, de leur expliquer les bienfaits de la vaccination et de leur permettre d'assimiler la mesure que nous allon...