Interventions sur "médecin"

25 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...us avions eus en première lecture. Nous soutenons bien entendu votre engagement pour la vaccination obligatoire, madame la ministre, y compris à travers la décision de porter de trois à onze le nombre de vaccins concernés. Dans une tribune, une centaine de spécialistes en infectiologie ont confirmé l'intérêt du présent article et, dernièrement, une quinzaine de membres de l'Académie nationale de médecine ont même fustigé les propos d'un ancien prix Nobel qui avait exprimé un déni de la vaccination. Vous avez donc avec vous les scientifiques, notamment les infectiologues. Ayant moi-même rédigé plusieurs rapports sur les risques épidémiques et pandémiques, je suis certain que ceux-ci sont toujours présents, non seulement à nos frontières mais aussi sur notre territoire. Il est donc impératif de n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Nous demandons que le Gouvernement remette un rapport au Parlement sur la formation des soignants. Madame la ministre, vous qui êtes médecin, vous savez – nous l'apprenons tous – que, lorsqu'un patient est atteint d'une pathologie, il faut répondre à toutes ses questions afin qu'il accepte le traitement et que celui-ci fonctionne. Cet amendement va dans ce sens : nous pourrions avancer sur ce sujet si les auxiliaires de puériculture, les puériculteurs et les pédiatres des maternités étaient formés et s'ils avaient le temps d'expliquer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Madame Fiat, je prends presque cela comme un amendement d'appel, pour retenir l'attention de la représentation nationale sur l'importance de vérifier le bon niveau de formation et d'information des professionnels de santé dans leur ensemble – j'imagine en effet que vous ne visez pas uniquement les médecins. Votre amendement n'a donc pas pour objet l'évaluation du coût d'une formation sur les vaccins, comme le laisse croire sa rédaction, destinée sûrement à assurer sa recevabilité au titre de l'article 40. Nous avons déjà débattu en première lecture, en commission comme en séance, de la nécessité d'accompagner cette mesure législative de pédagogie auprès de la population. En outre, entre le profes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Vous m'obligez à préciser encore une fois au préalable que je suis évidemment favorable aux vaccins, monsieur le rapporteur général. Vous parlez de démocratie sanitaire au moment où je la trouve malmenée. Je voudrais retracer l'historique de ce dossier. Tout part d'une enquête de 2016, qui secoue le monde de la médecine en révélant que, parmi les citoyens de soixante-sept pays, les Français sont les plus méfiants à l'égard des vaccins : 40 % de nos concitoyens répondent non à la question « En général, je pense que les vaccins sont sûrs ». D'où l'idée d'une consultation citoyenne. Elle est d'abord logiquement confiée à la Conférence nationale de santé, dont le président, Thomas Dietrich, est évidemment favorabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Cet amendement a été présenté et rejeté en première lecture, en commission puis en séance publique – où il faut dire qu'il n'a guère été discuté. Je vais vous répondre sur le fond, madame Fiat. Au regard de ce qui a déjà été publié sur les effets des adjuvants aluminiques, un nouveau rapport n'aurait pas un immense intérêt. Il existe sur le sujet des rapports de l'Académie nationale de médecine, de l'Académie nationale de pharmacie, du Haut Conseil de la santé publique. Un rapport remis au Parlement pourrait se contenter de résumer et de synthétiser des éléments dont nous avons déjà pris connaissance. Vous avez assisté à la table ronde que j'ai organisée dans le cadre des auditions préparatoires à mon rapport. Vous avez été destinataire des rapports en question, auxquels j'avais même ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'article 34 concerne l'extension de l'obligation vaccinale à onze vaccins pour les nourrissons de moins de deux ans. De nombreux médecins généralistes ont réfléchi à une médecine fondée sur les preuves et le respect des droits des patients, dans une perspective de santé publique. Cette réflexion les a conduits à s'opposer au vote conjoint de huit obligations de vaccination supplémentaires et à demander que les vaccins concernés puissent être examinés un par un, en tenant compte du rapport bénéfices sur risques et du rapport coûts ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

Ce sujet touche à la santé de nos enfants et de nos petits-enfants, notamment des nourrissons. La question, très sensible pour nos concitoyens, exige un vrai débat de qualité, mais ce débat n'a eu lieu ni devant nous ni devant les Français. Nous entendons s'exprimer des voix pour : des médecins, des experts, des hommes et des femmes politiques convaincus, de bonne foi, des bienfaits d'une vaccination généralisée et imposée. Nous entendons aussi des voix contre : d'autres médecins, d'autres chercheurs, qui peuvent émettre des doutes sur les effets secondaires de tel ou tel vaccin, ou mettre en avant un risque non prouvé mais constaté, comme celui inhérent à l'aluminium, entre autres. On...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...p parlé pour le tabac, le sucre et parfois l'alcool. Pour la première fois, nous allons un peu plus loin sur la question avec les vaccins. Nous approuvons l'article 34 du PLFSS ; nous vous suivrons sur le sujet de l'accroissement du nombre de vaccins obligatoires. Cependant, il convient de traiter bien d'autres sujets, par exemple celui de l'éducation ; de nos jours, il n'y a pratiquement plus de médecins scolaires, alors que la prévention doit commencer dès le plus jeune âge, comme beaucoup de choses d'ailleurs. J'en viens à la question de la vaccination. Cela me permettra d'aller plus vite lorsque je défendrai l'amendement no 895, qui prévoit la réalisation et la publication d'une étude d'impact annuelle, afin que les Français puissent s'assurer que la couverture vaccinale s'améliore et que l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...er particulièrement à la disponibilité des vaccins. Deux, la mise en place de politiques publiques vaccinales est un principe auquel nous sommes profondément attachés. Trois, la confiance indispensable que nos concitoyens doivent avoir dans la politique vaccinale, que nous devons préserver comme la prunelle de nos yeux, milite pour qu'on ne lésine pas sur les moyens accordés à la prévention, à la médecine scolaire, aux centres de PMI – protection maternelle et infantile – et aux médecins de ville, de sorte que l'adhésion soit la plus massive possible. Je le dis à titre personnel, mais en responsabilité : sur un tel sujet, il ne faut pas surfer sur les peurs, mais prendre toutes ses responsabilités et adopter des mesures publiques fortes, avec peut-être, une ou deux fois par an, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...lège national des généralistes enseignants déclarait qu'« il n'y a aucun élément scientifique pour attester que cette mesure aboutisse à une meilleure protection ». Par ailleurs, je me souviens très bien des propos que vous avez tenus lors de la séance des questions au Gouvernement du 26 juillet dernier, madame la ministre : vous aviez qualifié de « désinformation » les avertissements de nombreux médecins selon lesquels une multivaccination systématique est dangereuse. Que vous le vouliez ou non, ces inquiétudes existent. Peut-être convient-il qu'un gouvernement responsable, au lieu d'accuser les récalcitrants d'être des inconditionnels de la théorie du complot, les informe et prouve les bienfaits d'un si grand nombre de vaccins sur les enfants. À titre personnel, je le répète encore, j'estime ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

Très bien, merci. J'ai choisi de le faire vacciner. Pourquoi ? Parce que des professionnels de santé, des experts, m'ont expliqué qu'il y allait de sa santé, et j'ai donc choisi de le protéger. De même, je m'en remets aujourd'hui à l'expertise de Mme la ministre, des experts scientifiques et du rapporteur quant aux choix à faire en matière de santé publique, n'étant pas moi-même médecin. Enfin, je m'interroge sur l'image que nous donnons au monde, aux populations qui n'ont pas accès à la vaccination.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...nd même bizarre, se demander s'ils peuvent avoir, on commence à mettre en doute certains traitements. Sans faire partie des neurologues et rhumatologues, qui ont l'air de tout mieux savoir que nous, étant tout de même aide-soignante, je connais l'importance des vaccins. Je vous explique simplement la défiance des gens. Je me suis demandé moi-même si je devais faire faire les vaccins. Quand votre médecin vous apprend que la dernière injection vaccinale de votre gamin, ce n'est plus le tétravalent, mais l'hexavalent, et qu'on vient donc de lui injecter six produits au lieu de quatre, vous vous demandez pourquoi vous n'avez pas été prévenue. La défiance a été causée par la désinformation. Les gens ne veulent pas mettre en danger leurs enfants, ils sont raisonnables, mais ils sont simplement inquiet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...ont pas soumis à cette obligation des onze vaccins ? Le principe de cette vaccination obligatoire n'est ni logique ni cohérent. En rendant obligatoires les huit vaccins qui n'étaient, jusqu'à présent, que recommandés, vous déresponsabilisez les parents, vous nourrissez la méfiance et la défiance, déjà grandes puisque 41 % des Français considèrent que les vaccins ne sont pas sûrs, et un tiers des médecins que les adjuvants présentent un risque. Vous contraignez, mais sans convaincre. Chers collègues, l'entrée à l'école est un moment fort pour les enfants. Ne le transformons pas en moment d'angoisse pour les parents. L'école doit demeurer un symbole de bienveillance et de pédagogie. On nous dit qu'il faut rétablir la confiance des Français dans la vaccination. Ce n'est pas en faisant peur qu'on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Madame la ministre, croyez-vous sincèrement que la mesure que vous vous apprêtez à faire voter par l'Assemblée sera facilement applicable ? Croyez-vous sincèrement que vous rétablirez la confiance en usant toujours des mêmes types d'arguments ? Nos concitoyens savent lire et s'informer. Ils ont vécu des scandales sanitaires, ils sont au courant des nombreux avis que peuvent rendre les médecins. Il ne suffit donc pas d'invoquer la raison triomphante, qui appellerait au vote d'une telle disposition. Si nos concitoyens nourrissent tant de doutes, c'est que les faits sont nombreux, que beaucoup de vaccins ont déjà été retirés du marché. Vous le savez fort bien. Vous ne me ferez pas croire que vous, médecin, ignorez que de nombreux vaccins ont été retirés, pour des effets indésirables non...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

...onvaincre les parents des bienfaits de la vaccination lorsqu'ils inscrivent leurs enfants, avec bienveillance, sans jamais exercer la moindre contrainte. Nous les voyons tous, pour les convaincre. S'ils ont vacciné leurs enfants, nous les en félicitons. Si ce n'est pas le cas, nous les invitons à le faire. Des structures nous aident à les convaincre, qu'il s'agisse des assistantes sociales ou des médecins scolaires. Aucun enfant ne sera laissé dans la rue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Dans certains pays s'est posée la question du lien entre l'autisme et la vaccination. Donald Trump en a parlé il y a peu, vous avez dû l'écouter avec attention, monsieur Dupont-Aignan. Dans d'autres, on a pu s'interroger sur le lien entre pathologies et vaccinations. Mais je peux vous garantir qu'il s'agit là d'une spécificité franco-française et j'en parle en tant que médecin – j'ai revêtu très brièvement la blouse pour la bonne cause. Quand on lit régulièrement la littérature scientifique mondiale, on réalise qu'il s'agit vraiment d'un sujet franco-français. Je crois que ces éléments vous ont d'ailleurs été donnés en commission, lors de l'audition à laquelle vous aviez assisté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...ionner les patients. Or il est très important d'en parler. Si j'ai souhaité la présence des associations d'usagers, y compris de ceux atteints du syndrome de fatigue chronique, c'est parce qu'il me semble indispensable de les accompagner dans leur recherche de réponses. Il est primordial de leur apporter les réponses qu'ils attendent. La mise en cause de l'aluminium en est une parmi d'autres. La médecine n'est pas une science exacte – en tant que neurologue, je pourrais vous en parler – , il y a beaucoup de choses dont on ignore l'origine. Il faut toujours être modeste en médecine. Les recommandations qui sont faites à un moment donné peuvent s'avérer dix ans plus tard être à l'opposé de ce qu'il fallait faire. En matière de vaccination, je vous rassure, il n'est pas nécessaire d'attendre dix a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...n, notamment pour les enfants. Il est à craindre que son caractère autoritaire renforce la défiance et la suspicion d'une partie croissante de la population. » En revanche, le collège pense qu'une large campagne d'incitation portée conjointement par les professionnels de santé et les pouvoirs publics, en impliquant les usagers, aurait un impact plus important et plus durable. Cela permettrait aux médecins de proposer à leurs patients une vaccination dans de meilleures conditions tenant compte des données scientifiques – bénéfices, risques, impact épidémiologique – , des caractéristiques du patient ainsi que de ses facteurs de risque – connaissances, croyance, appréhension et préférences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...essaire de fixer une date à laquelle l'obligation serait levée. En outre, la philosophie de l'obligation vaccinale consiste à donner une couverture vaccinale importante et durable à la population. Il s'agit non pas de préserver une génération et de laisser la question en suspens pour la suivante, mais de s'inscrire dans la durée. Il faut travailler sur la confiance et l'adhésion, en incluant les médecins et les soignants. Il est indispensable d'associer les professionnels de santé aux programmes de prévention ainsi qu'au travail pour améliorer la confiance dans la vaccination. Chaque fois qu'on a voulu se passer des professionnels, on a échoué. La campagne vaccinale contre le virus H1N1, qui avait été faite dans les gymnases sans le concours des médecins généralistes, a été un fiasco – on avait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...t de dire notre collègue. Certaines personnes affirment – je ne sais pas, encore une fois, mes interventions montrent mes doutes, parce qu'on entend dire beaucoup de choses – qu'elles ont fait vacciner leurs enfants et que ceux-ci ont subi des effets secondaires. Ont-elles raison ou tort ? Je n'en ai aucune idée. Mais peut-on balayer tous les doutes d'un revers de main ? Un tiers du collège des médecins considère qu'il y a peut-être un problème avec les adjuvants aluminiques dans certains vaccins. Là non plus, je ne sais pas, mais ce sont des affirmations qui me posent question. Tout à l'heure, Mme la ministre a dit que les vaccins sont sans danger. Mais tous les scientifiques et tous les médecins savent fort bien qu'ils peuvent causer des effets secondaires. Ce que demandent les Français, c'e...